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Blue Love - Jude
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Jude Miller
Jude Miller
libre et spontané
✜ Date d'inscription : 20/08/2018
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libre et spontané

Dim 30 Sep - 0:31
Jude Miller
Blue Love

Blue Love - Jude  - Page 2 When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Enhardit par le rire franc de Soledad, Jude ne pus que la suivre dans son hilarité, son corps tressautant contre celui de la belle alors que sa joue caressait son crâne avec une infinie tendresse.
Il avait envie de lui parler, à Sol.
Lui qui d’ordinaire n’aimait que peut parler de lui, encore moins de sa famille, venait de les énoncer pour la deuxième fois en deux rendez-vous.
Il avait envie de lui parler, à Sol.
De lui raconter sa vie et d’écouter la sienne. D’échanger. De parler de leurs vécus, de leurs passés. De ce qui avait fait d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui.
Elle l’intéressait, Sol. Elle l’intéressait réellement. Au delà du simple désir animal qu’il ressentait pour elle et pour ses formes généreuses. Pour la douceur de ses doigts. Son sourire. Son air doux et contagieux.
Elle l’intéressait dans sa globalité. Et ce depuis leurs premiers échanges via SMS.
Elle avait éveillé sa curiosité dès le début. Il voulait en savoir plus. Toujours un peu plus.
Et il voulait se montrer à elle tel qu’il était réellement.
Il voulait qu’elle se montre telle qu’elle était, sans tout ces artifices et ces craintes du qu’en dira-t-on.
Bien sûr qu’il n’était pas parfait. Bien sûr que certains traits de personnalité le dérangeaient. Que certaines disgrâces physiques le rebutait.
Évidemment qu’il appréciait qu’une femme se pare au mieux pour lui. Se pouponne et s’habille de manière à éveiller ses plus bas instincts.
Il aimait ça, qu’on le désir au point de se faire désirer de lui.
Bien sûr. Dire l’inverse serait mentir.
Mais ce n’était que pour mieux apprécier le naturel de ces femmes. Le revers de la médaille. Cet instant d’abandon durant lequel elles faisaient tomber le masque. Essuyaient leurs maquillages et se laissaient aller à leurs petits travers.
Il n’y avait rien de plus adorable qu’une femme suffisamment en confiance pour ne pas se soucier outre mesure de ce que pensait l’autre.
Pour être elle-même sans peur du jugement, tout en sachant garder une part d’artifice pour les grandes occasions.
Il ne s’agissait pas là de se laisser aller. Non.
Simplement de savoir allier les instants de grâce à ceux plus intimiste. Plus juste. Moins superficiels.
Un savant mélange de deux états portant chacun leur part de beauté.
Pour l’instant, Soledad semblait se cantonner à ce premier état. Celui de la grâce et de la beauté surfaite.
Cela ne dérangeait pas Jude. Non. Ils n’en étaient qu’à leur deuxième rendez-vous et il comprenait parfaitement qu’elle puisse vouloir faire bonne impression.
Malgré ça, il souhaitait sincèrement qu’elle cesse de se prendre la tête pour des détails sans importance.
Qu’elle se laisse aller aux creux de ses bras comme lui se laissait aller aux creux des siens.
Il ne jouait pas, Jude. Il n’avait jamais apprécié les jeux outre mesure.
Il était sincère. Tout le temps. Si ce n’était par les mots, au moins l’était-il par les gestes.
Jamais encore il ne s’était blotti de la sorte contre une femme lui servant de vide couilles.
Jamais non plus il ne s’était confié ne serait-ce que sommairement à ces êtres de stupre ne servant qu’à lui faire passer un bon moment et, si possible, leur en faire passer un à elles aussi.
Soledad était différente des autres femmes.
Contrairement à Naomi ou celles d’avant, il avait fauté bien avant de réaliser ses sentiments pour elle. Mais contrairement aux femmes qu’il avait baisé au premier rendez-vous, il avait continué de lui parler après ce dernier.
Pire. Il était revenu la voir et avait remit le couvert sans la moindre once de pudeur.
Son envie d’elle ne désenflait pas et, si certains traits de sa personnalité lui posait de plus en plus question, il se sentait comme lier à cette femme qu’il ne connaissait pourtant sommes toutes qu’en surface.
Ce n’était pas que physique. C’était métaphysique.

Riant à son tour de l’anecdote de la jeune femme concernant sa toute première cuite, il l’observa écraser son cadavre de cigarette dans le cendrier avant d’esquisser un sourire plein, bien décidé à détendre l’atmosphère rendu pesante par sa proposition à sortir. « Aussi étonnant que cela puisse paraître, mes parents ont jamais rien capté à ma première cuite… Ils sont restés persuadés que j’avais la gastro haha. J’étais rentré tard et ils dormaient déjà. Lorsque le lendemain ils se sont levé et qu’ils ont remarqué que j’avais gerber partout, ils m’ont bourré de smecta et m’ont forcé à passer la journée au lit. Y’a que ma sœur qui a eu des doutes je pense…. »
Qu’il raconta, moqueur.
Ses parents étaient tellement cons qu’ils n’avaient jamais ne serait-ce que penser que leur fils prodigue pouvait avoir succombé aux délices de l’alcool.
Du moins, pas avant son entrée au lycée et sa volontaire désobéissance affirmée.
Qu’ils faisaient pitié, ces êtres dit vertueux, mais premier à plonger dans les vices les plus insidieux.
Son père trompait sa mère.
Jude le savait.
Enfin… Il n’en avait jamais eu la preuve, mais il s’en doutait fortement depuis de nombreuses années déjà.
Depuis sa première fois, en fait.
Impossible qu’un homme puisse se contenter d’une seule femme incapable de le satisfaire entièrement. Jugeant la sexualité comme un moyen de procréation sans autre but que celui d’amener la vie. En même temps, comment l’en blâmer ? Baiser lorsqu’on ne connaissait rien ni de son corps ni de celui de l’autre, ça ne devait pas être très plaisant. Surtout pour une femme.
Sa mère ne devait pas être très demandeuse et à raison. Son père, lui, devait sûrement chercher ce manque ailleurs, chez des femmes plus enclines à le lui offrir.
Putain de faux cul de merde.
Jude les exécrait.

« - J'ai tendance à toujours culpabiliser, comme tu as pu le remarquer. C'est parce que j'en attends tellement de moi. Et je suis toujours si loin de mes attentes » Lâche tout à coup Soledad, faisant doucement se soulever les sourcils du brun. « Sans dec ? » Répondit-il du tac au tac, plus amusé par cette confession qu’autre chose.
De toute manière, d’un ordre général, tous les êtres humains en attendaient trop d’eux-même. Jude lui aussi en attendait trop de lui parfois. Du moins, il l’avait longtemps fait. Aujourd’hui, il avait revu à la baisse ses attentes.  « -Mais... C'est bizarre. Avec toi je suis plus à l'aise. Avec toi c'est... Facile. Comme avec un vieil ami qu'on connait depuis des siècles.  »
Il sourit, Jude. Il se laisse embrasser le front avant de replier ses genoux sur le canapé et se laisser une fois de plus retomber sur le côté, tête contre les cuisses de la jeune femme.
Le plaide ne le couvrait plus qu’à demi, mais qu’importait au final.
Maintenant qu’il avait goûter aux papouilles de la brune, il avait envie d’en profiter un maximum.
S’allongeant sur le dos, genoux vers le ciels et regard encré dans celui de Soledad, il lui sourit d’un air doux, tendant son bras à la recherche de la joue de la belle qu’il caressa du revers de sa main. « J’aime l’idée que tu sois à l’aise avec moi… Et je serais honoré du fait que tu le devienne un peu plus à mesure des jours qui passent… T’as pas besoin de stresser pour tout Sol. T’es parfaite. Et t’es vraiment magnifique »
Il susurre, un sourire aux coins des lèvres alors qu’il se redresse embrasser les siennes avant de se laisser retomber sur ses cuisses. Petit chien prêt à recevoir ses flatteries. « On a tous nos défauts, moi le premier… Mais j’aime assez me dire qu’on connaît tous des personnes capable de les assumer pour nous… Avec nous... »
Il sourit, fermant les yeux. « Le seul moyen de savoir qui sont ces personnes, c’est d’essayer… J’sais pas si je serais cette personne pour toi, mais j’aimerais bien... »

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Soledad Lopez
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Dim 30 Sep - 14:03
Soledad Lopez

Comme un boloss



La nuit à déjà pointée le bout de son nez depuis quelques heures. Et mon appartement est calme, vidé de tout les souffles coupés , il retrouve son vide habituel. La nuit a dévoré l'univers , la ville et puis les rues , l'appartement , plongé dans une semi pénombre. C'est étrange de se dire que l'ont vit dans un endroit qui ne nous appartient pas vraiment , que l'ont a pas choisis, dont les meubles , la décoration, les tables , les chaises, les draps ne sont pas vraiment des fournitures que l'ont aurait choisit. Ces objets , comme dans beaucoup d'autres maison , sont juste là , sans que l'ont en connaisse leurs histoires. D'où vient le cendrier de cette maison ? Vieux cendrier en acier gravé de petits arabesques étranges. Il semble avoir plus que mon âge , et pourtant , je ne me souviens pas qu'il ait été un jours autrement qu'à moi. Il n'appartient pas à mes parents non plus car ma mère répétait souvent qu'elle trouvait cet objet horrible. Pourtant il est là , je ne l'ai pas acheter , je ne l'ai pas trouver non plus. Ou peut-être que si et je ne me s'en souviens plus. Mais il est là, il est venu habité ici avec moi. Sans pour autant m'appartenir vraiment. Dans quelle genre de boutique vends-t ont des objets aussi vilains ? Personne ne le sait vraiment. Certains objets que l'ont ramène chez soit , ont ne sais même pas vraiment d'où ils viennent. Comme ce cendriers , aux trois cigarettes. Un filtre jaune et deux filtres blancs. Adam et Jude. Et ça a beau être comme ça , on s'y attache. Je ne veux pas d'un autre cendrier. C'est mon cendrier , que j'aime. Même s'il est vraiment laid. C'est étrange de ce dire que l'ont vit dans un endroit qui ne nous appartient pas vraiment , entouré d'objet qui ne nous appartiennent pas vraiment, étrange également de se dire que pourtant , on s'attache à ces objets comme s'ils étaient les nôtre. Qu'on les adopte , qu'on devient dépendant, qu'on veut les garder , à tout prix , qu'on est déçu lorsqu'ils se brisent.
Un peu comme avec les gens. Ils ne nous appartiennent pas , pourtant , tout au long de notre vie , on se retrouve possédé par ce besoin d'avoir des gens qui nous appartiennent un peu. Avec qui ont partage des choses. Et lorsque ça se brise., lorsqu'ils disparaissent, on se sent comme vidé d'un peu plus de notre substance. Un besoin humain , animal, primaire de s'entourer de choses et de gens, pour se faire oublier qu'on est seul à la fin. Est-ce que c'est si grave ? Je n'en suis pas certaine. L'important serait surtout de s'accorder à aimer les plus belles choses , les meilleurs personnes pour nous. C'est peut-être ça , la vie. Rechercher les gens qui nous font du bien , les aimer , les perdre , recommencer et finir par mourir seul , parce qu'on est toujours seul à la fin. Mais, c'est pas la fin qui compte. Je suppose que c'est en ça que ce n'est pas si grave.

Et alors que Jude glisse contre mes genoux , qu'il lève les yeux vers moi , s'allongeant sur le dos , m'observant de ses grands yeux sombre, je me laisse aller à cette amativitée qui s'installe, toujours plus profondément à l'intérieur de moi. Disposée à aimer de plus en plus fort , un être que je ne connais que si peu. Disposée à aimer sans limite , cet être-là. De plus en plus je le sens. Sans trop connaître d'explication à mon mal. Lorsqu'il tends le bras vers ma joue, je me blotti contre sa paume. L'appelle à plus de tendresse encore. Parce que je ne connais peut-être pas Jude mais je comprends son besoin tactile grandissant. Je comprends , ce sentiment que l'ont partage sans aucun doute, d'avoir ce contacte qu'on ne partage finalement qu'avec très peu de personne . Qu'il ne partage qu'avec moi , finalement, selon ses dires. Parce qu'il est seul , Jude. Pas de parents qui pourraient l'aimer de façon inconditionnelles, personne d'autre que lui-même pour ça. Même s'il a des amis , même s'il est très proche de son meilleurs ami. Personne d'autre que lui-même pour se soutenir dans toutes les situations. C'est dur quelque part. Ça me donne envie de l'aimer. De façon inconditionnelles. Sans jamais demander autre chose en retours que la sincérité dont il fait preuve déjà naturellement. Celle qu'il m'offre depuis le premier jours parce que c'est un garçon vrai. Et que par dessus tout, c'est ça qui allume les petites flammes de mon cœur qui s'était peut-être un peu éteint , après Adam.

« J’aime l’idée que tu sois à l’aise avec moi… Et je serais honoré du fait que tu le devienne un peu plus à mesure des jours qui passent… T’as pas besoin de stresser pour tout Sol. T’es parfaite. Et t’es vraiment magnifique » Toujours sincère , pas de demi teinte , cette fois. Et moi j'crois que je suis vraiment en train de tomber de plus en plus profondément. Je voudrais qu'il me dise encore toutes ces choses qu'il m'a dit ce soir. Je voudrais qu'il les disent plus doucement encore , qu'il les susurre plus fort encore. Qu'il me mente toujours avec cette voix-là. Son timbre grave et doux qu'il prends quand il me dit des mensonges comme ceux-là. T'es parfaite. T'es parfaite. T'es parfaite. Et vraiment magnifique. Et je voudrais le croire mais j'y arrive pas. Pourtant j'ai envie qu'il répète encore ça. T'es parfaite. Je suis parfaite. Je sais que c'est un mensonge et je sais que je suis très loin d'être parfaite. Mais , putain. Qu'est-ce que j'aime quand il me dit des choses comme celles-là. Je me fais désiré parce que j'aimerais bien qu'il me désire plus longtemps, encore. J'voudrais bien être belle dans ses yeux encore longtemps, qu'il m'aime un petit peu. Il me dit que je n'ai pas besoin de stressée , que j'ai besoin juste d'être moi-même. Que ça lui suffit et moi ça me fait battre mon cœur dans un rythme effréné. Il pourrait exploser si facilement , j'en serais pas surprise. Et il se redresse pour m'embrasser et je m'accroche à ses épaules pour faire durer le baiser juste une seconde de plus. Pourquoi est-ce que tout est si agréable avec lui ? Pourquoi est-ce qu'il me rends si bizarrement heureuse ?

« On a tous nos défauts, moi le premier… Mais j’aime assez me dire qu’on connaît tous des personnes capable de les assumer pour nous… Avec nous... » Je souris. Comprenant doucement ce qu'il est en train d'introduire, trop pleine de bonheur la maintenant , je n'ose rien répondre , le rouge de mes joues doit avoir envahit tout mon visage. Mais, il ferme les yeux , Jude et je glisse mes doigts contre son cuir-chevelu pour lui offrir ce qu'il était venu chercher sur mes genoux, sans le formuler pourtant. Jude veut de la tendresse et j'ai promis , que je lui en donnerais autant qu'il en veut. Même si mes mains tremblent encore des flatteries qu'il venait d'énoncer. Même si ses mots raisonnent dans mes oreilles qui bourdonnent. Je caresse ses cheveux humides , je glisse ma seconde main contre son torse , du bout des ongles. « Le seul moyen de savoir qui sont ces personnes, c’est d’essayer… J’sais pas si je serais cette personne pour toi, mais j’aimerais bien... » je dois dire que ça. Ça me surprends Même si je l'avais vraiment espérer. Je me mord la lèvre inférieur, je suis trop contente , j'ai peur d'exploser de joie. De me rendre ridicule alors je hoche la tête doucement. Réfléchissant doucement à ses mots. Aux miens qui menacent de franchir bêtement la barrières de mes lèvres. Est-ce que ça voulait dire que Jude voulait que je sois vraiment la seule pour le moment ? Est-ce que je remplaçait l'autre ? Ou est-ce qu'il me demandait simplement de continuer à être là pour lui , de continuer à le voir , qu'on continue à attraper des moments fugaces comme ceux-là, jusqu'à ce que l'ont soit fatigué l'un de l'autre. Il n'aurait pas dit ça de cette façon , n'est-ce pas ? Et alors que ma main trace des arabesque du bout de l'ongle , frôlant doucement la peau frissonnante du garçon , j'inspire doucement dans un sourire, trop plein de joie que j'arrive pas à cacher. « -J'ai envie aussi. Beaucoup , même. » Je souffle , me penchant pour embrasser son nez et puis le coin de ses lèvres et puis ses lèvres de nouveau. Et je suis ridicule parce que j'ai la voix encore déformée par l'émotion. C'es tellement évident. « - Depuis le début , je crois. Je sais pas l'expliquer mais... » J'hésite, je me dis qu'il est peut-être trop tôt. « -J'ai envie , vraiment d'être avec toi. C'est un sentiment bizarre ? » Je me demande , comme si ça comptait vraiment. C'est là maintenant. C'est là et c'est dit et c'est déjà parfait comme ça. Et j'embrasse Jude encore. Glisse une main contre son bas ventre. « -Toi aussi , tu me rends folle. » Et je comprends pas. Mais c'est là. Pas que ce soir, tout le temps. A chaque sms , je trépigne d'impatience, je réfléchit à mes réponses , je ris trop fort lorsqu'il est drôle , frissonne beaucoup trop lorsqu'il me frôle , je jouis plus fort encore lorsqu'il me fait l'amour. Tout est trop avec Jude. Tout est trop , trop, trop. Et je tombe amoureuse fort, fort, fort. C'est plus une question de physique , plus une question de caractères qui sont compatible ou toutes les autres raison qu'on pourrait donner à l'amour. C'est juste fait pour être là. C'est comme si le monde rentrait en ordre quand on est ensemble.

T'allumes toutes les flammes et j'suis docile comme un boloss.


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Jude Miller
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Dim 30 Sep - 19:49
Jude Miller
Blue Love

Blue Love - Jude  - Page 2 When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Il ferme les yeux, Jude. Profitant des douces caresses de la femme à ses cheveux humides.
Et il soupire, Jude. Apaisé malgré les mots qu’il venait tout juste de prononcer sans même avoir pris la peine d’y réfléchir. De peser le pour et le contre.
Il était comme ça, Jude. Il ne réfléchissait que très rarement aux conséquences de ses actes. Il était spontané. Direct. Franc. Sans aucune barrière ni aucune censure lui permettant de rationaliser ses pensées les plus intimes.
S’il savait qu’il vivrait sans doute mieux en prenant le temps d’analyser ses pensées avant de les mettre en action, il n’avait encore jamais regretté aucun de ses coups de tête.
Il était ainsi, voilà tout.
Et au risque de paraître hautain et prétentieux, il se préférait mille fois à tous ces êtres de retenu et de faux semblant.

Soupirant d’aise, il frissonna au contact des doigts de Soledad parcourant la peau nue de son torse, effleurant ses bandages encore mouillés pour venir taquiner son épiderme dressée par la chaleur de sa pulpe contrastant avec la fraîcheur ambiante. 
Il était bien, là.
Il aurait rêvé que le temps s’arrête. Qu’ils restent ainsi encore quelques temps sans qu’aucun des deux ne disent mots.
Encore quelques minutes d’ignorance, s’il vous plait.
Quelques instants d’abandon durant lesquels Jude n’aurait pas à réfléchir au sens des mots qu’il avait prononcé.
Un aparté dans cette vie qu’il ne maîtrisait pas. Qu’il ne maîtrisait plus.
Il ne regrettait en rien ses paroles, cette demande insidieuse à faire de leur relation quelque chose de plus profond que ce qu’elle était déjà.
Non. Il le pensait et le désirait avec toute la sincérité qui était sienne.
Simplement, il voulait profiter encore un peu plus longtemps de cet entre deux. Entre l’avant et l’après réponse de Soledad.
Cet instant durant lequel ils étaient encore deux amants sans aucune attache, sans aucune obligation l’un envers l’autre.
Ces dernières secondes avant qu’ils ne deviennent soit un couple, soit deux êtres passant leurs derniers instants de tendresse dans les bras l’un de l’autre.
Jude ne connaissait pas la réponse de la jeune femme.
Il s’en doutait, oui. Mais il ne l’a connaissait pas.
A tout instant, tout pouvait prendre fin.
A tout instant, il pourrait tendre ses poignets et se laisser enchaîné à cette femme qu’il connaissait pourtant si peu. Prisonnier volontaire d’une relation à laquelle il ne savait pas vraiment à quoi s’attendre.
Mais il avait envie de tenter le coup.
Il ne savait pas ce que l’avenir leur réservait, mais il avait envie de le découvrir.
Tant pis si cela ne durait d’un jour, qu’une semaine, qu’un an. Rien n’était jamais sûr dans la vie. Jamais.
Alors autant écouter ses envies sans plus se prendre la tête sur un futur incertain. Ni sur une relation passé bien trop récente pour être décente.
Exit Naomi. Dans les bras de la mannequin, il n’y pensait plus du tout.
Ce que son ex lui avait offert, Sol le lui offrait au quintuple. Et même plus.

« -J'ai envie aussi. Beaucoup , même. » Qu’elle fini par répondre, Soledad. Et Jude ouvrit les yeux en réponse à ses mots, esquissant un sourire tendre alors qu’elle se penchait embrasser son front et ses lèvres, le faisant doucement ronronner de plaisir. « - Depuis le début , je crois. Je sais pas l'expliquer mais... J'ai envie , vraiment d'être avec toi. C'est un sentiment bizarre ? » Et il sourit, tendant une fois de plus son bras en direction de la joue de la belle, la lui caressant avec une infinie douceur alors qu’il sentait celle de Soledad glisser toujours plus près de son intimité, lui tirant un long frisson de désir incontrôlable. « -Toi aussi , tu me rends folle. »
Il sourit, s’arquant par réflexe au sentir des doigts de la belle aux limites de son boxer, éveillant son membre endormi ne demandant qu’une infime stimulation pour se rappeler à eux.
Il va la sentir plus proche. Toujours plus proche.
Cette femme qui était aujourd’hui sa petite amie.
Pas besoin de mots pour qu’ils comprennent que leur relation venait de prendre un tournant. Qu’ils n’étaient plus de simple amants et qu’ils ne pourraient plus être aussi libre qu’avant.
Mais Jude s’en foutait.
De toute manière, il ne l’était plus depuis la première nuit qu’ils avaient passé ensemble.
Il venait simplement de mettre une étiquette sur ce qu’il ressentait déjà. Sur ce qu’il avait essayé de se cacher.
Mais il n’avait plus envie de se mentir à lui-même.
Il l’avait suffisamment fait lorsque Naomi le délaissait pour ne plus le faire face à une femme qui lui offrait tant d’affection.
Se mordant la lèvre, il s’excusa du regard alors qu’il sentait son seul vêtement se déformer par son émoi.
Il était si faible.
Un être de stupre incapable de résister aux charmes de la Mexicaine.
« Je crois… Que mon corps est un peu plus direct que moi » Sourit-il, mi taquin mi gêné de partir aussi rapidement au quart de tour.
Pour quoi allait-il passer s’il n’était même pas capable de se retenir dans un moment aussi solennel ?
Mais il n’y pouvait rien. Il avait envie d’elle. Une envie irrépressible de la prendre dans ses bras et de la garder contre lui.
Se redressant, il se leva d’un bon du canapé avant de se pencher happer ses lèvres et lui tendre la main, un demi sourire en coin. « Ca te dirait… De monter dans ta chambre ? Pour un deuxième round… en tant que… couple ? »


Allongé dos contre le matelas et regard au plafond, Jude se pencha attraper son téléphone portable posé négligemment sur la table à coucher de son côté du lit de Soledad.
Jetant un coup d’oeil à la jeune femme endormie, il sourit à voir son visage apaisé alors qu’il entendait sa respiration régulière emplir la pièce.
Elle était mignonne, Soledad. Toujours, mais encore plus lorsqu’elle dormait.
Esquissant un sourire attendrit à cette vision, il déverrouilla son téléphone portable affichant 2h10 et ouvrit sa messagerie.
Cliquant sur le « Bro » en haut de sa liste de contact, il pianota rapidement un message à Charlie avant de verrouiller son téléphone et le poser à ses côtés sur le lit, attendant une réponse qui n’arriverait peut-être jamais avant de s’endormir le coeur léger.


Le soleil filtrant depuis les volets entrouvert de la chambre à couché eurent tôt fait de faire grimacer un Jude qui, par réflexe, se retourna tête la première contre l’oreiller cotonneux qu’il serrait entre ses bras.
Grognant, il prononça quelques mots intelligibles avant de se rendormir pour ne se réveiller que deux heures plus tard, sur les coups de 9h.
La place à ses côtés était vide, froide.
Fronçant les sourcils, le brun chercha du regard la jeune femme qu’il avait pensé retrouver contre lui au réveil avant de finalement se décider à descendre à se recherche.
Il n’eut pas à chercher bien longtemps pour la retrouver, allongée sur un tapis de gym au beau milieu du salon, en train de faire des abdominaux.
Il sourit à cette vision, descendant les dernières marches jusqu’à arriver à sa hauteur, l’observant de toute la sienne un demi sourire en coin. « Coucou toi »
Un signe de main accompagnant ses mots, il jeta un nouveau regard alentour avant de remarquer l’assiette déjà toute prête n’attendant plus qu’à être dégusté posée sur la table à manger.
« C’est pour moi ? » Demanda-t-il, réellement surpris d’une telle attention alors qu’il se laissait retomber sur la chaise lui faisant face à la confirmation de la jeune femme. « Commence pas à faire des trucs comme ça, sinon je risque de m’y habituer et vraiment plus rien foutre lorsque tu es là... »
Il rit, observant du coin de l’oeil la jumelle à son assiette traîner sur les rebords de l’évier de la cuisine. « Désolé d’avoir autant dormis. La prochaine fois hésite pas à me réveiller… Histoire qu’on mange ensemble... »

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Lun 1 Oct - 16:19
Soledad Lopez

MORNING



C'est tout les matins la même chose. Je me lève très tôt. Très, très tôt. Même plus besoin de réveil , maintenant, c'est devenu une habitude. Et alors que j'ouvre à peine mes yeux, les premiers rayons de lumières s'infiltrent à travers les rideaux, me tirant un long soupire silencieux , je tends mes doigts pour les glisser contre le dos de Jude. Il dort, si profondément. C'est paisible, ici. Pénombre cachant la petite lumière du début de la journée, je me glisse plus proche de lui, observe sans discrétion parce qu'il dort, son dos à la musculature discrète et alors que je m'approche un peu plus pour glisser mes lèvres contre son épaule nue, j'inspire un peu plus longuement son odeur. C'est officiel maintenant. Même si ça fait seulement quelques heures , c'est officiel. Jude est un petit peu à moi, maintenant. Et je suis un peu à lui. Et l'idée me fait sourire, me rends heureuse, quelque part. Parce que j'ai eut ce que je voulais. L'idée est étrangement apaisante. Elle me réchauffe, parce que j'ai l'impression d'être un peu aimé. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentis ça. Et ce sentiment est étrange , à l'intérieur. Excitation couplée d'une angoisse presque palpable parce que la dernière fois que ce sentiment s'était insinuer à l'intérieur de moi , j'avais regretter si fort. J'avais promis et juré que je ne referais plus cette erreur. Je me suis dis que ce serait stupide. Je me suis enfermé dans le travail , dans le sport. Dans tout ce qui aurait pu me permettre d'oublier que je suis tout de même assez seule. Quoi qu'entourée, d'ami , de famille, j'ai peu de temps pour les voir et maintenant que mes parents vivent à l'autre bout du pays la moitié de l'année , je me retrouve assez seule sur Fairwalk. Il ne me reste plus qu' Adam ici. Et évidemment, mes rapports avec mon ex petit amis, quoi que proches sont tout de même assez compliqués. Assez en tout cas pour que je n'ai aucune envie de passer avec lui , mes moments de calmes. Et c'est devenu une boucle , ces deux dernières années. Plus j'avançais, plus je me sentais seule , plus je me sentais seule , plus je travaillais et plus je travaillais plus je m'isolais. Alors quelque part, ce n'est pas si anodin , si j'ai déjà lâché l'affaire avec le Diner. Si j'ai décider de me laisser plus de temps pour moi-même en même temps que ma rencontre avec le garçon qui dort en ce moment-même dans mon lit. Ce n'est pas non plus si anodin , que je me sois engagé dans une relation si vite , brisant par la même occasion toutes les barrières de protection, toutes les règles, tout les principes que je m'étais imposé pour ne plus jamais avoir à souffrir comme j'avais souffert. Pour ne plus jamais avoir à aimer comme j'avais aimer , aussi , quelque part.
Mais, Jude débarque et moi , je mets tout mes principes à la poubelle. Je tombe amoureuse super vite , je m'accroche à lui et puis je tombe. Je m'engage comme si c'était rien. Mais, c'est pas rien. Tout ça , c'est pas rien du tout.

C'est tout les matins la même chose et j'ai beau vouloir me rendormir contre lui, l'idée de commencer une journée durant laquelle j'allais sans doute être forcée de manger, m'angoissais bien trop pour que je me rendorme. Je sais que j'avais accepter, bien trop emporter par la douceur du moment , je m'étais concentrer sur le positif. Le fait que Jude accepte d'être vu avec moi , dehors. Le fait qu'il ait pas peur de rencontrer des gens qu'il connait, alors que je suis présente. Je ne suis pas un secret , pour lui. Et quelque part ça me fait tellement plaisir qu'il est difficile de lui refuser quelconque sortie. Mais ça me fait bizarre , aussi. Je n'avais jamais eut ce genre de relations. Après Adam , j'avais fréquenter un autre garçon lors de mes quelques mois à l'université. Mais... Comment dire ? C'est comme si nous n'avions pas vraiment été ensemble. On se voyait pour réviser , chez lui ou chez moi et mise à part les quelques sorties à la bibliothèque ou au musée , nous n'avions rien fait ensemble. Alors finalement, je n'y connais rien. Et je sais pas quoi mettre. Je sais pas comment m'habiller , comment me coiffer. Il est seulement sept heure du matin et le stress m'a déjà envahit de part en part. Alors je me lève, comme tout les matins , je fonce vers ma balance dans la salle de bain , le téléphone portable posé contre le rebord de l'évier. Et le chiffre sur la balance me soulève le cœur. Horrible vision de la monstruosité que j'incarne. C'est trop , c'est tellement trop. Et ça doit faire une semaine que je n'ai pas maigris.

Alors comme pour me venger, je prépare à manger. Des œufs aux plat 147 calories au cent gramme. Du pain perdu 229 calories aux cent grammes. Du café, pas de calories. Ça je peux en boire une tasse, mais il faudrait tout de même que je l'élimine. Bacon frit à la poêle , 541 calories, un cauchemars. Et alors que j'essuie une assiette propre du gras du bacon resté dans la poêle , avant de l'abandonnée négligemment dans le lavabo , je dresse l’assiette pour Jude. J'ai l'habitude de faire semblant que j'ai manger. De salir des assiettes vide, de laisser des miettes et puis de mentir aussi simplement que ça. Je devrais pas. Maintenant , je lui dois quelque chose à Jude. Et je devrais pas mentir. Mais, c'est pas un mensonge s'il le découvre jamais. Alors je vais faire en sorte qu'il le découvre jamais, et ça suffira. Parce qu'il comprendrait pas. Personne comprendrait parce que c'est incompréhensible alors je dis rien. Je mens, je mens et je mens encore et c'est pas grave. C'est pas si grave. Ils finiront par comprendre quand je serais belle. Quand je serais belle pour la première fois. Je n'ai pas trop de remord lorsque je mens pour ça. J'ai juste l'impression de faire ce qui est bon pour moi , sans avoir à demander l'avis des autres. Les autres trouveraient ça trop. C'est un régime trop drastique. Ils comprendraient pas, parce qu'ils ont pas besoin de ça, eux. Ils sont pas des monstres.

Comme tout les matins , je range mon appartement, je fais une série de squat, une série d'abdo et puis d'habitude je vais faire un footing d'une heure. Mais, là, avec mon attelle , ce n'est pas possible. Alors je remplace ça par des pompes, encore une série d'abdo. Encore une série de squat. Et j'ai l'impression que ce n'est pas assez. Alors je recommence. Et puis plus l'heure avance , plus j'ajoute des exercices. Ça me dégoute de ne pas pouvoir faire mon sport comme d'habitude. Putain de cheville qui m'avait lâché. Planche , sit up , squat encore, bridge même si ça me fait mal. Et abdo encore , quand j'entends les pas de Jude descendre d'un pas lascif les escaliers. Il s'approche de moi , me fait un sourire auquel je réponds, continuant pourtant mes exercice , incapable de m'arrêter. « -Coucou, toi. » Il dit et je fais un sourire , comptant à demi voix. Je n'ai pas perdu cette semaine. Je n'ai pas perdu cette semaine. Je n'ai pas perdu cette semaine. Et ça me prends toute la tête. Juste encore une seule série et ce sera bon. Juste une seule. « C’est pour moi ? » Il dit , constatant l'assiette que je lui avais préparer. Je hoche la tête. Et il s'en va s'asseoir à la table pour commencer à manger , avec un grand sourire et un appétit que j'avais du perdre depuis des mois. « Commence pas à faire des trucs comme ça, sinon je risque de m’y habituer et vraiment plus rien foutre lorsque tu es là... » Je souris bêtement et termine ma série , me laissant retomber sur mon tapis, à bout de souffle. « - Ça me fait plaisir. » Je dis simplement. Et c'est vrai. Ça me fait plaisir de gâté les autres. Moi, je prends beaucoup plus de plaisir à faire autre chose, lire un livre , faire du sport, voyager. Mais, pas manger. Surtout pas manger. Tout mais pas ça , en fait. « Désolé d’avoir autant dormis. La prochaine fois hésite pas à me réveiller… Histoire qu’on mange ensemble... » Je me penche vers lui pour lui faire une bise sur la joue, espérant par la même occasion ne pas avoir à vivre ça, à chaque fois qu'il dormait chez moi. « -T'es vraiment sûr que tu veux que je te réveille à 6h30 tout les matins ? Parce que c'est mes horaires. » Je dis avec un grand sourire , continuant d'embrasser sa joue avec douceur. Je glisse une main contre son torse et dans un derniers bisous «- Désolée je pue. Je vais aller me préparer. Mange ton p'tit dej. »Je dis, un peu parce que c'est vrai et surtout parce que la vision de gens qui mange des choses aussi grasses me mets mal à l'aise. Et puis je file dans la douche. Me pèse de nouveau, constatant que je n'ai rien éliminer. Je me douche , vite et file dans mon dressing pour aller une tenue pour ce qui serait notre premiers rendez-vous. Petite robe décolletée Balanciaga couleurs crème, surmonté de petites chaussures à plateformes brune et d'une pochette Valentino rose pâle et j'attache mes cheveux en une queue de cheval fournie et bouclée. Bracelet doré et je termine ma tenue par un simple coup de rouge à lèvre corail. Je ne tarde pas à redescendre, faisant un sourire à Jude , béquille en mains. Je me glisse sur la chaise à côté de lui ,pioche dans son paquet de cigarette pour en allumer une. « -Oui, je prends mes aises. » Je dis , en riant. « -Du coup , qu'est-ce que tu as prévu pour nous aujourd'hui ? » Je dis , cherchant à me rassurer sur le fait qu'il pourrait peut-être potentiellement avoir changer d'idée et nous emmener autre part que dans un endroit où il faudrait manger. J'ai pas perdu de poids cette semaine.

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Jude Miller
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Lun 1 Oct - 20:49
Jude Miller
Blue Love

Blue Love - Jude  - Page 2 When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


« - Ça me fait plaisir. »  Qu’elle lui répond le plus naturellement du monde, tirant un sourire attendrit au jeune homme dévorant avec appétit ce petit-déjeuner typique de leur pays.
Putain que ça faisait du bien de manger enfin un vrai repas, même aussi gras et déséquilibré que celui-ci.
Emportés qu’ils avaient été par leurs câlins, ils n’avaient pas même pensé à se nourrir de toute la soirée d’hier.
Ni hier midi, pour ce qui était de Jude d’ailleurs.
Non pas qu’il n’avait pas faim ou qu’il faisait attention à sa ligne. Non. Simplement que si personne n’était là pour le lui rappeler, il était assez fréquent qu’il oublie tout simplement de s’alimenter.
Jude mangeait mal, mais il mangeait peu. Pas souvent, en tout cas.
En général, il ne pensait à le faire que lorsqu’il se faisait vraiment trop chier et qu’il n’avait rien de mieux à faire que de se faire chauffer un quelconque plat déjà tout fait, qu’il sortait avec d’autres personnes et se devait de trouver une quelconque activité afin de passer le temps de manière agréable ou encore lors de ses rares pauses déjeuner au travail. N’ayant de toute manière rien de mieux à faire que d’aller s’acheter un quelconque sandwich servant d’accompagnement à ses clopes en attendant de reprendre le boulot.
Lorsqu’il était seul chez lui, occupé à jouer à la console ou à branler il ne savait trop quoi (lui-même, entre autres choses), il était rare qu’il pense à avaler quoi que ce soi.
Il était donc plus que ravis de trouver un petit-déjeuner aussi royal l’attendant sur la table, joliment présenter et sentant bon le gras et le sucré.
Observant Soledad s’approcher de lui, il se laissa embrasser la joue avec joie, le regard ravis alors que ses lèvres maquillées de gras s’étiraient en un sourire attendri.
« -T'es vraiment sûr que tu veux que je te réveille à 6h30 tout les matins ? Parce que c'est mes horaires. »
Il hausse les épaules pour toute réponse, croquant à pleines dents dans sa tranche de pain perdu avant d’avaler une grande gorgée de café, soupirant de satisfaction.
« Pourquoi pas ? Fin… Pas tous les matins hein… Mais une fois ou deux pourquoi pas ? Je pourrais toujours tenter de suivre tes exercices… A mon rythme… Soi pas très rapidement »
Il sourit, haussant une nouvelle fois les épaules d’un air fataliste.
S’il n’était pas en mauvaise condition physique, loin de là même, ce n’était certainement pas du fait de son assiduité aux activités sportives dites conventionnelles.
Si ce n’était la marche à pied et quelques abdos lorsque le coeur lui en disait, à savoir pas souvent, Jude était plutôt du genre larve informe végétant sur son lit.
Une plante verte se nourrissant d’eau et de soleil quelques heures par jour.
Mais il n’avait rien contre l’idée de s’y mettre, au moins un peu, si la brune était prête à supporter un débutant tel que lui à certaines de ses séances.
Ça ne lui ferait pas de mal de courir un peu.
Peut-être que ça lui évitera de claquer d’un infarctus à tout juste 40 ans.
Le métabolisme familial avait beau savoir aspirer les graisses, rien ne lui assurait que le cholestérol absent de sa morphologie ne se soit pas déjà entassé dans ses artères et ses veines les plus vitales.
Peut-être qu’à l’heure d’aujourd’hui déjà, Jude couvait nombre de maladies cardio-vasculaire et un risque accru de diabète.
Mais comme il ne pensait pas au futur, il ne pensait pas non plus aux milliards de maladies potentielles que tout humain encouraient d’attraper. Quelque soi son mode de vie, son alimentation et sa génétique.

Observant Soledad boitiller jusqu’aux escaliers la menant à l’étage, il termina son repas dans le calme, profitant de ce que la femme soit à la douche pour se lever apporter le reste de sa vaisselle sale jusqu’à l’évier.
Allumant l’eau chaude, il rinça son assiette ainsi que celle de la jeune femme avant d’attraper l’éponge posée plus loin et entreprendre de faire la vaisselle. Priant intérieurement pour que le chauffe-eau de Soledad soi plus puissant que le sien. Dans le cas contraire, elle risquait de se retrouver avec une coupure de l’eau chaude dans la douche à chaque fois qu’il l’allumait ici.
Dans le doute, il préféra laisser l’eau allumer le moins longtemps possible, frottant les traces de gras à la force de son poignet avant de rincer les assiettes et les poser à sécher.
Sans doute que la jeune femme possédait un lave-vaisselle, mais qu’importe. Lui-même n’ayant pas la place dans son appartement avait pris l’habitude de tout laver à la main. Ca ne le dérangeait pas outre mesure.
Puis bon, il fallait bien être franc. Ça restait quand même bien plus efficace qu’une machine.

Se laissant retomber à sa place précédemment quittée, il attrapa son paquet de clopes à demi-vide qu’il jeta négligemment sur la table, allumant l’une d’elle d’un geste machinal tout en attendant le retour de sa nouvellement petite amie.
Il sourit à cette pensée.
Ca faisait si… adolescent, dit comme ça.
Petite amie…
Il n’aurait jamais penser se remettre en couple aussi rapidement, après sa rupture avec Naomi.
Il aurait pensé qu’il lui faudrait plus de temps pour s’en remettre, pour passer à autre chose et être apte à ressentir de nouveaux sentiments fort pour quelqu’un.
Et pourtant…
S’il ne pouvait décemment dire qu’il était amoureux de Soledad, jugeant qu’il était encore trop tôt pour parler d’amour dans son sens le plus pur, il ne pouvait nier que ses sentiments allaient au-delà de ce qu’il avait prévu de ressentir.
Et ils ne semblaient pas aller en décroissant. Bien au contraire
A chaque fois que son regard se portait sur la jeune femme, il ne pouvait s’empêcher de la trouver magnifique.
Physiquement, bien sûr, mais son sentiment allait encore bien au-delà de ça.
Elle était belle, gentille, marrante…
Peut-être un poil trop coincée, trop honteuse de certaines facettes d’elle que Jude ne demandait qu’à connaître, mais ce n’était pas grave, tout ça.
Le garçon avait bon espoir que Sol s’ouvre un peu plus à lui à mesure des jours qui passent.
Qu’elle prenne confiance en elle. Qu’elle se voit comme lui la voyait.
Car il voyait bien que quelque chose n’allait pas chez la jeune femme, quand bien même était-il pour l’heure incapable de mettre le doigt sur l’exactitude du problème.

Suivant du regard la mannequin se traînant d’un pas lent jusqu’à la chaise jumelle à la sienne, Jude haussa un sourcil à la voir se servir sans honte dans son paquet de cigarette n’en contenant plus que quatre. Lui tirant quelques sueurs froide. « -Oui, je prends mes aises. Du coup , qu'est-ce que tu as prévu pour nous aujourd'hui ? »  
Il rit, sincèrement amusée d’une telle audace avant d’attraper son bien et le ranger à sa place dans la poche arrière de son jean, attrapant son briquet pour lui allumer l’objet de son délit. « Déjà, on va passer par un bureau de tabac quelconque, avant que je succombe à la panique et au manque de nicotine » La chambra-t-il, souriant en coin. « Ensuite… On peut se poser au parc, comme je t’ai dis… Aller au cinéma, si tu veux voir mes idiots de collègues… Avec ta cheville, on est un peu limité. J’ai pas envie d’empirer ta blessure… Faudra passer chez moi aussi, que je nourrisse Gon. Et te le présente. Si tu veux toujours… En faite, les deux certitudes me concernant sont le passage au tabac et à mon appartement. Pour le reste, je suis ouvert à toute proposition que tu jugeras digne de toi et de ton état »
Écrasant son mégot dans le cendrier encore plein de la veille, il lui sourit avant de se pencher happer ses lèvres dans un baiser chaste, souriant au goût de tabac parfumant les lèvres de la femme

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Soledad Lopez
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Mer 3 Oct - 15:00
Soledad Lopez

One last thing


La chose la plus agréable est parfois la plus simple . Comme s'emmitoufler sous la couette quand il fait super froid dehors. Regarder une série qu'on avait envie de voir depuis longtemps sans jamais être déçue. Fumer une cigarette avec son tout nouveau petit ami super sexy et charmant et gentil et souriant. Et j'ai beau me trouver stupide d'être aussi contente. J'ai beau me dire que je devrais donner un peu le change ne pas avoir l'air si ridicule, je souris comme une vraie idiote. Glissant le filtre entre mes lèvres, aspirant la fumée cancérigène bien à l’intérieur j'observe distraitement, Jude. Et il m'observe aussi. Et on se regarde comme deux idiots. Pourquoi est-ce qu'il a l'air si content ? Aussi content que moi. Personne n'a jamais été vraiment particulièrement heureux d'être avec moi. J'en sais rien à vrai dire. Je ne me suis jamais vraiment poser la question. Occupée que j'étais à souffrir du comportement de Adam je ne m'étais jamais trop demander s'il était heureux avec moi à l'époque où nous étions ensemble. Est-ce qu'il en avait vraiment envie, même ? Je ne m'étais jamais poser la question. C'était pourtant assez évident , lorsqu'on y repense. Pourquoi essayer à tout prix de me cacher et ça pendant des années quand la solution la plus simple, la plus évidente , aurait été de me larguée tout simplement ? Pourquoi m'avoir garder ? Pourquoi avoir continuer , même après notre rupture à me parler. J'ai jamais trop fait attention aux évidences , pas celle-là en tout cas. Je sais pas trop. Y'a quelque chose dans sa façon et dans ses choix qui tourne pas rond. Et peut-être que c'est pas vraiment mon problème à moi. Que ça l'a jamais vraiment été, en vérité. Peut-être que cette honte-là, elle le faisait souffrir aussi. J'en sais rien. Est-ce qu'il regrette vraiment , Adam ? Quand il pense à cette époque ? S'il pouvait retourner en arrière, changerait-il d'avis ? Est-ce qu'il m'assumerait au yeux du monde ? Ou est-ce qu'il me larguerait, comme il aurait peut-être dû le faire, en fait. Qu'est-ce qui le retenait ? Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas m'assumer mais pas non plus se passer de ma pauvre présence ? Ce sont des questions que je n'ai jamais voulu aborder. Je n'ai jamais demander à Adam de m'expliquer son comportement , parce que j'avais un peu peur de la réponse, quoi qu'elle fut évidente , si on y réfléchis bien. Evidemment qu'il n'aurait rien changer. Pourquoi me larguer , lorsque j'acceptais si bien un secret, un comportement que personne d'autre n'aurait accepter à ma place. Adam pouvait faire ce qu'il voulait. Il recevait toujours l'amour dont il avait besoin. Chaque fois qu'il m'ouvrait les bras , j'y sautais comme si ma vie en dépendait. Et peut-être bien qu'il aimait être si important pour quelqu'un. Peut-être que ça changeait tout , tout ça. Savoir qu'une personne t'aime sans jamais , jamais rien demander en retours. Et peut-être que j'ai trop donner d'amour. Que j'ai trop donner tout court. Peut-être qu'il aurait fallu que je sois plus forte, plus résignée. Que j'installe des limites à tout. À nous , surtout. Peut-être que c'est ce qu'il faudrait que je fasse avec Jude , aussi. Peut-être qu'il faudrait que je dise à Jude , dés maintenant , que je le laisserais pas faire n'importe quoi avec moi.

Mais à qui je mens ? Je sais que je vais me laisser faire de nouveau. Que je vais m'en remettre à lui et m'abandonner. Et j'aurais pas du, c'est évident. Je devrais pas, c'est certain. Quand il m'avait soufflé de si belles choses dans les oreilles. Remplis ma tête de mensonge éhonté et de paroles sucrées , j'avais tout avaler. J'suis encore en train de le digéré. J'aurais du savoir que ça me casserais un peu trop , toute cette douceur et maintenant je porte , comme imprimer sur moi , la chaleur de ses paumes contre mes hanches. Ah, il était beau le prince. Fringuant et charmant , il avait une belle peau , de beaux yeux. De ceux qui trahissent quelque chose , j'ai pas su vraiment dire quoi. Je sais pourtant bien que je suis foutue , que je vais devoir m'en remettre à moi-même. Je le sais que mes actions ne seront pas sans conséquences. J'ai accepter de m'engager dans un truc trop , trop fort et maintenant , maintenant il sait. J'ai pas menti , là- dessus. Donc , il sait , Jude. Je l'ai ressenti si fort , l'attraction. La sienne , la mienne , surtout. Je me suis sentie rassurer , je me suis sentie à ma place et je me suis rappeler que c'était qu'un putain de mirage. Un mensonge de la vie, ce petit prince.  Quelque chose inatteignable pour quelqu'un comme moi. Trop de complications pour lui. Trop de  souffrances pour ce garçon qui n'aura rien demander. J'oublie pas que je suis un monstre. J'oublie pas qu'il pourrait avoir mieux. Je le sais au fond , qu'il pourrait avoir mieux. Mieux que moi , qui m’affame. Qu'essaie de me tuer , peut-être un peu. Au milieu de tout les mensonges que je me chante. J'voudrais disparaître , quand j'me regarde en face. J'voudrais disparaître , être plus que le reflet que j'espère voir un jour. J'me dis parfois : à quoi bon ? Je serais toujours laide quand je serais mince. J'perd seulement du temps avant que ça explose. Jude , il finira par le voir. Aussi clairement que je le vois. Les monstres , c'est pas comme dans shrek , ça se transforme pas en princesse.

Et je suis putain de cruelle, au fond.

Je sais , je sais. Je fais du mal même quand j'essaie de faire du bien. Je sais , je sais. Je sais que c'est trop, pour tout le monde. C'est trop pour moi, aussi. Même quand j'essaie. Je sais que c'est trop. Et j'écoute pas les réponses des questions que je poses. Parce qu'au fond , l'angoisse n'est pas tant celle de manger , mais celle d'être vu comme je me vois. J'voudrais conservé la crasse qui lui obstrue sans doute la vue. Ou peut-être que j'suis emballée dans un super papier cadeaux. On s'dit , c'est vrai que c'est pas super beau , mais au moins , c'est drôle. Au moins, ça s'veut intéressant. On se laisse tenter et puis on finit par me ranger sur une étagère. On finit par m'oublier , parce que merde. C'était pas si bien que ça. C'était beau de loin mais de prêt , ça pue l’insécurité. Ça sent mauvais l'âme brisé. Et perdre son temps à recoller des morceaux qui se recolleront peut-être jamais , c'est plus compliqué que de retourner s'acheter d'un modèle plus neuf , un plus beau au magasin. Et c'est beau , parfois. Parfois je trouve ça super beau. Doux, même, quelque part. Les hurlements et la terreur. Les pleurs et les cris. Ça a quelque chose d'apaisant , de tomber de fatigue lorsqu'on a plus manger depuis un bon moment. Le stress d'avoir faim. De s’affamer. Ça a quelque chose de grisant. Un truc que les autres comprendraient pas. J'y suis accroc maintenant. Et ça les dépassent. Ils sont pas apte à comprendre cette façon de vivre. J'm'en fiche. À vrai dire. Je m'en fiche parce que c'est moi. C'est mon putain de corps et je suis en train de reprendre le contrôle dessus. Ouais, c'est sûr que je suis cruelle. Je m'apprête à faire subir à Jude , petit prince innocent , trop gentil pour être putain de réel, des mensonges qu'on m'a déjà fait subir une fois. Ça fait mal , je sais. Je sais que je suis cruelle. Peut-être un peu égoÏste , pour une fois. Mais, j'ai pas envie de lui dire tout ça. J'ai envie de le garder enfouit. J'ai envie que ça reste mon truc à moi. Je lève vers lui, mes yeux un peu perdu. J'ai déjà fini ma cigarette et le temps m'a échapper quelque peu. J'ai entendu sans entendre ses proposition. Il parle de tabac et de chez lui. De gon et puis de ce qui me sied le plus. J'en sais rien. J'suis réveiller par ses lèvres qui rencontrent les miennes , me faisant sourire contre lui , je recule ma tête. « -On a cas prendre ma voiture. On passera au tabac avant d'aller chez toi. Et puis ensuite on ira au parc. J'ai mes béquilles, on pourra se balader quand même un peu... » Je fais un sourire. Je sais très bien que c'est un mensonge , ça aussi. J'veux pas chercher de glace. Je vais perdre du temps chez Jude pour ne pas qu'on aie à sortir chercher une chose aussi horrible que ça.

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Dim 8 Nov - 20:20
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