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*nc*l* de Callum [PV Charlie]
Jude Miller
Jude Miller
libre et spontané
✜ Date d'inscription : 20/08/2018
✜ Lettres d'Amour : 319
✜ Salaire mensuel : 3605
✜ Compte en banque : 590 $
✜ Age : 29
✜ Enfants : Un bébé en route...
✜ Profession : Cariste et mis-temps chez Charlie White
✜ Avatar : Evan Peters
✜ Crédits : Moi-même
✜ Autres Comptes : Mary Miller
✜ Niveau D'écriture : Je suis une Vague (s'adapte au partenaire).
libre et spontané

Sam 17 Nov - 11:25
Jude Miller
Enculé de Callum

*nc*l* de Callum [PV Charlie] Giphy

Et voilà. On y était.
Cet instant qu’il avait tant redouté. Qu’ils avaient tant redouté. Tous.
Celui où Mary ne répondait plus. Où elle semblait avoir commise l’erreur de trop. Celle qui avait réveillé le démon Callum tapis dans l’obscurité. Caché derrière ses airs de père aimant, ses fausses concessions et son amour pour sa fille.
Et si leurs craintes s’avéraient vraies, alors il était désormais trop tard pour faire machine arrière.
Trop tard pour que sa petite sœur puisse quitter sans heurt cette famille détraquée qu’elle se cantonnait à défendre. A excuser.
Comment aimer une famille sans amour ? Aimer un être pour qui l’unique priorité était sa place au sein de leur communauté et celle qu’il pensait détenir dans l’après. Le paradis et toutes ces conneries.
Car si Dieu et le paradis existaient, s’ils étaient des éventualités d’après-vie, jamais Callum n’y aurait sa place. Jamais.
Pas après tout ce qu’il avait fait.
Et ce n’était même pas les violences physiques auxquelles Jude faisait allusion en pensant pareille chose. Non.
Ce qu’il avait subi plus jeune avait été intériorisé et normativisé depuis longtemps déjà. Et il avait beau savoir que ça ne l’était pas, une partie de lui ne pouvait s’empêcher de se dire que chacun des sévices qu’il avait subit étaient mérités. Après tout, c’était lui qui les cherchait.
C’était lui qui, consciemment, agissait de manière à faire sortir son père de ses gongs. Le forçant à user de pareil outil éducatif, aussi mal vue soient-ils.
C’était lui, le coupable de tout ça. Lui aussi qui avait poussé cet homme à de telles extrémités.
Et il avait beau repenser à tout ça. Avait beau savoir que ce genre de sévices étaient un délit, peut-être même un crime, cette partie de lui réprimée durant l’enfance ne pouvait s’empêcher de se dire que, quelque part, il l’avait bien cherché.
C’était sans doute pour ça qu’il n’en parlait pas, Jude. Ou si peu. A demis mots.
Il avait honte. Même des années plus tard, il était rongé par la honte. Honte d’avoir été suffisamment insupportable pour mériter un tel traitement de la part d’un être sensé l’aimer et le protéger et honte de ne pas avoir réagi plus tôt en réponse à ce dernier. A cet interdit sociétal qu’il avait accepté de subir dès l’enfance.
Bien avant sa rencontre avec Charlie.
Charlie qui était la dernière personne sur cette terre que Jude voudrait mettre au courant de ces pensées le concernant.
Car il le savait, Jude. Il le savait pertinemment que jamais son frère n’accepterait d’entendre que, quelque part, il avait intégré le fait d’avoir été battu. Avait accepté sa part de responsabilité dans ces actes.
Alors il évitait d’en parler. Car s’il n’en parlait pas, alors il ne mentait pas.

Mais ce n’était pas tant cette violence là qui faisait de Callum le monstre qu’il était aux yeux du brun. La terreur tapis sous ses airs de bon chrétien. Non.
C’était cette moralité sale. Cette moralité poisseuse qu’il tentait d’élever au rang de parole sacré.
Ces idéaux bibliques tournés en dérision par un homme issus d’une communauté aux mœurs d’un autre temps.
Il était sale, Callum. Son âme était rongé par la noirceur. Par une putréfaction née sans doute de bonnes intentions, mais putride. Pourrit jusqu’à l’intérieur même de ses os.
Ce n’étaient pas les coups, mais bien l’absence de liberté et l’endoctrinement qu’il avait subi qui avaient le plus blessé le futur père.
C’était de ça qu’il avait peur pour sa sœur. Et c’était pour ça qu’il avait tant de mal à s’ouvrir à elle et à lui montrer ses sentiments les plus profonds.
Callum était un gourou. Le gourou d’un secte familiale qu’il était parvenu à fuir à corps et à cris, mais dans laquelle Mary évoluait toujours.
Et même si elle semblait en désaccord avec nombre de leurs doctrines, rien ne lui assurait qu’elle n’en faisait pas partie.
Qu’à force de bouffer encore et encore les mêmes conneries, elle n’allait pas elle aussi finir par y adhérer. Par vouloir l’y ramener ou, plus vraisemblablement encore, l’abandonner comme l’avaient fait ses parents avant elle. Finir par ne plus jamais lui parler.
Le laissant seul sans aucune attache avec cette famille que Dieu lui avait donné à la naissance, avant de finalement la remplacer par celle qui lui avait permis de grandir et d’avancer.
De s’épanouir dans un monde qu’on avait passé son enfance à lui cacher. A dépeindre d’une façon mensongère dans le vain espoir qu’il le fuit. Qu’il se cantonne à ce qu’il connaissait. A eux.
Mais Jude avait toujours été bien trop curieux pour se cloisonner à leur seul groupuscule.
C’étaient d’ailleurs là les raisons de ses premières cicatrices.

Le corps vrillant sous cet assaut de peur et de colère le gagnant en réponse à cet afflux de pensées refoulées depuis de trop nombreuses années déjà, Jude relu une fois encore le dernier SMS de Charlie avant de serrer les poings.
Demander à Soledad d’appeler Callum…
Demander à sa petite amie enceinte d’appeler cet être avec lequel Jude voulait qu’elle n’ait jamais affaire. Qu’il avait souhaité qu’elle ne rencontre sous aucun prétexte.
Qu’il aurait nié être son géniteur s’ils s’étaient croisé au détour d’une ruelle et qu’elle lui aurait demandé pourquoi cet homme les snobant lui ressemblait à ce point.
Car il l’avait déjà croisé, Jude. Une fois.
Peu après l’acquisition de son premier appartement.
Il l’avait croisé au détour d’une ruelle alors qu’il était en pleine discussion avec une jeune femme de l’âge d’être sa fille, mais il ne l’avait pas regardé.
Il avait continué sa route comme si de rien n’était, sans même un regard pour Jude.
Et il l’avait entendu, cette femme, alors qu’ils s’éloignaient de lui. Ils les avaient entendus, tous les deux, alors qu’il se statufiait sur place. « Tien, t’as vu comme ce garçon te ressemble ? Il aurait pu être ton fils » Elle avait dit, interloquée. Ce a quoi l’homme avait répondu de sa voix si semblable à la sienne « Sauf que je n’ai pas de fils »
Alors il ne voulait pas, Jude. Il ne voulait vraiment pas que cet être de douceur n’adresse ne serait-ce qu’un seul mot à cet enculé.
Mais il savait que c’était là leur meilleure chance de prendre quelques nouvelles de Mary. De savoir ce qu’il en était réellement avant de penser à lancer une réelle offensive.
Après tout, peut-être qu’elle s’était simplement endormie. Que son téléphone avait rendu l’âme ou qu’elle avait été privée de sortie pour une raison sans aucun rapport avec Charlie ou lui…
Tant de raisons que Jude aurait pu servir à Charlie, mais qu’il n’avait osé lui offrir.
Car une partie de lui savait qu’elles n’étaient que des excuse servant à couvrir cette vérité qu’ils appréhendaient. Celle qui était l’unique possibilité de silence de sa sœur.
Alors, ravalant ses craintes les plus enfui, Jude ancra son regard dans celui de sa petite amie occupée à rincer la vaisselle de leur repas écourté par les messages de Cha et lui demanda d’une voix à peine audible «  Soso… Est ce que tu serais d’accord pour… appeler chez Mary ? Chez ses parents... »

L’oreille collée au téléphone que tien Soledad, Jude serre les dents. Il serre les poings alors que, à l’autre bout du fil, il entend résonné la tonalité.
Encore. Et encore. Et encore. Avant que finalement quelqu’un ne se décide à décroche et qu’il n’entende la voix de cette homme résonner au travers la pièce.

Genre de théâtre coup de fil lolilol:

Il abdique, Jude.
Le coeur compressé par un étau de peur panique, il court dans tout l’appartement à la recherche des chaussures de sa petite amie. Écrivant un rapide messages à Charlie pour le prévenir de leur arrivé alors que lui-même enfilait la première paire de basket passant sous ses doigts.
Il ne veut pas y aller.
Il ne veut pas retourner dans cette maison de malheurs qu’il pensait avoir quitter pour toujours. Demeure dont il ne pensait plus jamais revoir n’en serait-ce que la devanture.
Mais il n’a plus le temps de flipper, Jude. Plus le temps d’être égoïste. Pas lorsque l'intégrité de sa petite sœur était en jeu.
Alors, enfilant sa veste, il priait pour que les policiers les croient. Qu’ils aillent voir sur place ce qui se tramait dans cette foutue ersatz de famille et qu’ils qu'ils agissent. Qu'ils n’aient pas à se déplacer eux-même pour tirer Mary des griffes de cet homme.
Mais il n’y croyait pas vraiment, Jude. Il ne faisait pas suffisamment confiance aux policiers pour croire qu’ils arriveraient à temps. Qu’ils parviendraient à déceler l’urgence de la situation d’un simple appel.
Alors il ravale cette boule de stress obstruant sa gorge à lui en couper la respiration. Pénétrant la voiture de Soledad dans un silence de mort pour filer jusqu’à chez Charlie.

« ON EST LA ! » Cria le brun d’une voix forte, pareille à cette habitude qu’il tendait à perdre ces dernières semaines. A force de tournant dans leur vie à tous.
Sa petite amie à sa suite, il se dirigea d’un pas pressé jusqu’à son frère prostré à l’autre bout de la salle, bédo en main et regard vrillant sous une salve de haine mêlée d'une crainte des plus palpable.
« Cet enculé dit qu’elle est malade. C’est lui qui a décrocher le téléphone alors qu’il est censé être au travail à cette heure. Cha. Il a jamais pris congé lorsqu’on était malade, même à 40 de fièvre. S’il est à la maison c’est que… On appel les flics ! » Il conclu, le corps tremblant alors que, sans même demander son avis au tatoueur, il lui arrachait le joint des mains pour le porter à ses lèvres. En tirant une longue latte. Désireux de calmer la crise de nerfs qu’il sentait poindre en lui.
Il fallait qu’il se calme. Qu’il reprenne ses esprits.
Soupirant, il traversa la pièce ouvrir la fenêtre d'un geste machinal. Désireux d'éviter à la mère de son futur enfant d'être enfumée avant de retourner se planter devant Charlie et lui rendre son bien, le regard froid. « S’ils disent qu’ils peuvent pas intervenir avant demain. On y va ! »
Codage par Libella sur Graphiorum
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