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Broken-Jude
Charlie White
Charlie White
froid et détaché
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froid et détaché

Jeu 13 Sep - 15:42
Charlie White

SEE YOU AGAIN



L'eau à peine tiède coule en filet sur ma nuque et je pense au fait qu'il faudrait un jour que je répare ma douche. J'oublie cette idée au moment même ou je sors de l'eau pour me sécher et filer m'habiller. Il est onze heure et évidemment , je suis en retard. Ais-je déjà été à l'heure une seule fois ? C'est une bonne question. Je m'habille vite quand-même parce que je dois me rendre à cette foutue réunion de merde , organisé par tout les putains de tatoueur hipster de cette putain de ville de merde.  J'ai besoin de voir si je peux pas piquer des bases de clients à certains. Bah ouais, mon pote. Je vais pas pourrir dans ce minuscule salon et sa douche cassé. Même si je l'aime , mon salon. Même si il est beau , je rêve de mieux. Je rêve d'un grand salon. Celui où tout le monde va, je rêve d'embaucher tout ces putains de tatoueur de merde et de racheter leurs petit buibui dégueulasse pour y mettre ma pâte. Je ferme les rideaux de fer de la boutique après avoir retrouver mon cellulaire et avoir ramasser mon skate qui traine , inlassablement dans l'entrée, enfiler mes dr Martens et m'âtre affublé de ma grosse veste d'hiver. Je décide de prendre ma voiture. Même si en vérité c'est pas si loin, je suis une feignasse aujourd'hui. Et pas d’excellente humeur qui plus est. J'ai toujours pas de nouvelles de Maxine et ça tape sur mon humeur.  Je roule dix minutes. Ouais , je t'ai dis , c'est pas loin. Evidemment , toute la rue est blindée et aucune places pour me garé. Comme si j'étais pas assez en retard comme ça, il est déjà midi et j'aurais du être là à onze heure. Bof. Dix minutes de plus ou de moins.Une heure de plus ou d'moins.
Après une heure à avoir laisser solo mon pote qui tient un salon de tatouage à deux rues du mien. On s'entends bien parce qu'il me demandes souvent de l'aide et m’achète pas mal de mes dessins. Ah la fatalité du tatoueur qui ne sait pas dessiner. Être pote avec lui me rapporte de l'argent. Si tu crois que c'est mal d'être intéresser , c'est que t'es con. J'ai envie d'être le meilleurs dans ce que je fais. Les amitiés professionnelles c'est important. Assez en tout cas pour  ce que j'ai prévu pour la suite de ma vie. Je fini par trouver une place, sort de ma voiture et roule jusqu'au restaurant bar chelou dans lequel était censé se dérouler la réunion. Je serres la main de mon pote, un grand sourire aux lèvres, mon visage quelque peu enfantin , s'étire en une moue délicieuse , laissant apparaître mes petites fossettes sur mes joues fines. Il me réponds par un sourire en retours alors qu'il tient fermement l'épaule d'un gaillard qu'il me présente sans me le présenter « - J'ai bosser un peu avec lui » qu'il me dit tout sourire et je lui fait une signe de tête légers pour le saluer. On se mets à discuter tout les trois, assis à une table , affaler sur ma chaise je fixe la scène vide et puis j'parle de chiffre , j'parle de base de clientèle , parle de comment je gère mon p'tit truc depuis un an et demi déjà.

Le grand type finit par  m'attraper par l'épaule, sourire aux lèvres , parce qu'il a l'air impressionné. « - Bientôt on te mangera tous dans la main , toi. » Je fronce un sourcil vers Thomas mais il me réponds juste par un sourire. Evidement que dans quelques années , vous me boufferez tous dans la main. Ça s’appelles l’ambition. Si t’en as pas c’est que t’es con. J’ai pas le temps pour la médiocrité. D’autant que quand on a du talent, il faut en profiter. Il me fixe des yeux, le jeff, là. Comme si il sondait mon âme et moi je lui fait un sourire, mon meilleurs sourire de petit enculé. Regardes, connard, regarde. Etouffe toi avec la merde qui se terre en moi, ça me dérange pas. J’ai rien à cacher. Et j’ai pas peur qu’on découvre qui je suis. S’il veut m’analyser, grand bien lui fasse. La vérité c’est que ouais, les gens qui sont ici, tous autant qu’ils sont, ne sont que mes adversaires. Il est sympa Jeff hein. Un type correcte. Du genre trop parfait. C’est agaçant. Mais, pourtant ça m’empêche pas de le considérer, qu’il soit  sur mon chemin. Le chiffre qu’il fait, c’est le chiffre que je fais pas, c’est aussi simple que ça. Moi je suis plus important pour moi-même que lui. Je tiens à réussir.  Si je réussis pas, je me retrouve tout bonnement sans savoir rien faire d’autre.  C'est peut-être con mais , au fond j'me suis promis que j'ferais de grandes choses. J'l'ai promis à Maxine aussi. Et puis ça compte, ça aussi. Même si j'voudrais pas que ça compte , ça compte.  J'hausse les épaules pour toutes réponse, parce qu'au final , c'était pas franchement une question. S'il se sent menacé , ça devrait pas être mon putain de problème. «-Je te souhaite de la réussite Charlie, tu as l’air d’en vouloir et pas qu’un peu. Tu as appris en autodidacte ? » Second sourire fière , je hoche la tête, la fossette qui apparait sur ma joue droite me donne un air de gamin. «- J’ai commencer quand j’avais 8 ou 9 ans, au stylo bille. Et puis vers 13 ou 14 ans j’ai essayer de me tatouer avec une aiguille et de l’encre de chine. Ma mère a finit par me laisser m’acheter une machine. Trois mois de formation dans un salon et du boulot à domicile pendant quelques année. » je lui montre mon poignet sur lequel j’avais tatouer cet espèce d’horrible petit nuage, à peine visible, dont les traits irréguliers s’effacent par endroit pour donner une sorte d’arabesque. C’est pas glorieux, mais j’avais 14 ans une aiguille et de l’encre de stylo. Donc j’ai envie de te dire, c’est pas mal pour ce que c’est. «- Je te souhaite de la réussite aussi. Sinon, ça me servira à rien de racheter ton salon d’ici quelques années.» Je finit par dire, sur un ton d’humour qui cache peut-être une ambition réelle.. Je m’étire un peu et lui tape l’épaule. «- Je plaisante, j’ai même pas les moyens d’avoir une secrétaire sexy pour prendre mes rendez-vous, tu te doutes bien.» Je rigole, rire gras et sonore.

Et puis l'après midi se poursuit comme ça. J'récolte des putains d'informations utiles pour l'avenir et j'rentre en fin de journée. J'suis sans doute l'un des premiers à partir de là-bas , mais c'est pas plus mal parce que ça m'fout le cafard tout ces connards qui font semblant de s'apprécier. J'critique pas , j'fais pareil. J'le fais juste pas de gaieté de cœur. J'suis de mauvaise humeurs, tu l'as compris. Alors quand j’aperçois les murs dégueulasses de mon salon de tatouage, de mon chez moi , ça m'fait soupirer d'aise. J'suis fatigué parce que j'ai fumé toute la nuit j'ai pas trop dormi , j'étais dans un mauvais mood. Je sais pas trop où j'en suis ces derniers jours. Je sais plus trop où j'vais et ça me dessert dans la vie. Parce qu'en ce moment je suis désagréable avec qui cherche trop à m'emmerder.

J'l'ai pas vue tout de suite. Pas tout de suite , adossée en train de pleurer contre sa voiture qui doit coûter un bras. Tout neuve. Petite voiture de ville , derniers modèle et moi je fais pas gaffe. J'suis en train d'ouvrir les rideaux de fer du salon. « -Charlie. » Une première fois et j'entends à peine , concentré et crevé. « -Charlie. » De nouveau et j'me tourne. Maxine, adossée. Maxine qui pleure et ça fait dégonflé tout mes nerfs de la journée. Ça me retourne l'estomac quand c'est Maxine qui pleure. « - Charlie. » Encore une fois , pour que je m'approche et en deux pas j'suis en face d'elle , les mains qui retire les larmes de ses yeux , instinctivement. J'aurais voulu dire un truc mais , j'arrive plus trop à parler quand je vois Maxine.  Je glisse mon bras autours de ses bras. J'oublie tout , les conversations avec Jude , et puis avec ma mère qui m'avait appeler hier. J'oublie que j'devrais plus la laisser rentrer. Que je devrais plus me laisser faire par Maxine parce que y'a ses yeux d'encres qui pleurent. Parce qu'elle est belle , même quand elle pleure. Parce que je retombe dés que je la voit. Peut-être bien que je fais aucuns efforts. Ils ont tous raison et tort. J'sais pas. Je m'en fou. Elle pleure et moi , j'peux pas la laisser là. « - Eliott est parti. » Elle me dit.  Et elle sanglote encore et moi j'suis là , comme un abruti à la prendre dans mes bras en silence , rassurant la fille que j'aime parce que son mari est parti. C'est ridicule mais, c'est moi. « - Il est parti avec tout notre fric. » Elle dit. Et j'inspire, je la serre un peu plus fort contre moi.  « -C'est rien , le fric. » Je réponds. Et j'me dis que j'ai enfin les moyens d'assurer. J'me dis que cette fois c'est moi l'homme , c'est plus moi le gamin. J'suis toujours qu'un putain d'outil , par contre. J'aimerais que ça me dérange. J'aimerais être malheureux de ça. Mais, la vérité c'est que je m'en fou, tant qu'elle est avec moi.  Parce qu'au fond , j'suis qu'un putain de faible. Prêt à faire n'importe quoi pour qu'elle reste un peu plus longtemps.
Et je le signe , le chèque. C'est pas toutes mes économies , mais , une grande partie. Trois milles dollars à l'ordre de Maxine Chapiro. Même pas son nom de jeune fille. Je sais que j'suis en train d'me faire avoir. Ça m'empêche pas de l'faire. Je sais qu'elle ment. Un peu , pas totalement. Mais , j'm'en fou. Elle a besoin de ça , Maxine. Elle a besoin de ça , dans sa vie. Et moi j'suis qu'un garçon bien trop gentil. Alors je l'accepte. Si j'peux pas la changer , faut bien que je m'y fasse , hein ?  J'inspire fort et puis elle m'embrasse , Max. Et j'laisse tomber le stylo sur la table basse , tout prêt du chèque qu'elle est en vérité venue chercher. Cet argent , plus que moi. J'suis pas si naïf. J'ai juste pas envie de le voir. Pas envie d'y penser.  Pas envie de le voir. Je m'en fou. C'est pas important.  C'est la fin d'après midi. Mon salon est vide et on fait l'amour. C'est la fin d'après midi et y'a plus que la voix de Maxine , tremblante qui résonne dans ma tête.

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Jude Miller
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libre et spontané

Ven 14 Sep - 23:28
Jude Miller
Broken

Broken-Jude When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Débraillé, sa chemise mal boutonnée laissant apercevoir une grande partie de son torse et son pantalon tombant à la ceinture béante claquant contre sa cuisse à chaque pas, c’est d’un air renfrogné que Jude pénétra le premier bus venu et tendit son billet au chauffeur.
Billet qu’il avait récupéré en haut du tas laissé par Tom, le connard ayant écourté sa nuit.
De l’argent censé servir à… À quoi d’ailleurs ? À payer ses prestations de la soirée ? À l’inciter à se barrer au plus vite ?
Peut-être les deux d’ailleurs. Sûrement les deux.
D’abord en colère, Jude finit par rire de cette méprise, s’installant au fond du bus et profitant du trajet pour remettre un peu d’ordre dans sa tenue.
C’était bien là la première fois que quelqu’un le prenait pour un prostitué tien.
Cela dit, c’était également la première fois que quelqu’un l’insultait de manière aussi directe tout en faisant genre qu’il n’était pas là.
On l’avait bien sûr déjà traité de gamin, traité même de droguer quelques fois, mais jamais les deux en même temps. Et jamais par un parfait inconnu.
C'était assez cocasse, dans un sens. Assez ironique même. A fortiori lorsque cet inconnu puait la dope à plein nez.
Sans mauvais jeux de mots.
Riant doucement à sa propre pensée, le brun colla son front contre la vitre du bus, exténué.
Sans doute le pire réveil de son existence.
Et pourtant il en avait connu des lendemains difficile, suivant pour la plupart une soirée un peu trop arrosée ou une mauvaise descente.
Mais si avoir la tête comme une montgolfière et un reste de vomi séché sur ses vêtements étaient une chose, se faire traiter comme une plante verte et insulter par un inconnu déboulant dans la chambre de votre partenaire de la nuit sans aucun respect pour sa pudeur en était une tout autre.
C’était quoi au juste le problème de ce type ?
Ça ne l’avait pas choqué outre mesure que Soledad soit nue, en compagnie d’un homme ?
Ça ne lui avait pas traverser l’esprit une seconde que, peut-être, elle avait besoin d’un peu d’intimité pour se préparer ?
Pensait-il réellement qu’en lui gueulant dessus comme un sagouin elle allait agir plus efficacement ?
N’importe quoi. Du gros n’importe quoi.
Soupirant contre le verre crade lui faisant face, Jude ne put retenir le sourire étirant ses lèvres pleines en réponse à la buée se formant sous ses yeux alors que, tel l’enfant qu’on l’accusait d’être, il marquait son nom de son index sur le vitrage.

Arrivant à son arrêt, il descendit du bus et marcha les 10 minutes restantes jusqu’à son immeuble sans un mot, se laissant finalement retomber sur son lit tel une masse informe et fatiguée.
Souriant à son rat, il se releva aller lui chercher un reste de légume pré-coupé dans le frigo et lui en déposa un morceau dans sa gamelle, remplissant son abreuvoir au passage avant de le gratifier d’une caresse et grimacer à l’entente de son estomac lui criant son mécontentement.
Jetant un coup d’oeil à son téléphone portable indiquant 12h45, il mit ce dernier en charge avant de se dévêtir et partir sous la douche, soupirant de bien être lorsque l’eau chaude caressa sa peau nue encore marquée des doigts de Soledad.
Si le réveil était plus que contestable, Jude ne pouvait nier avoir apprécié la soirée. La soirée dans sa globalité, pas seulement la partie s’étant déroulée dans la chambre à coucher.
Souriant à cette pensée, il frotta son corps avec énergie, ébouriffant ses cheveux couvert de mousse avant de se rincer précautionneusement.
Soledad était drôle.
Il l’avait déjà constaté lors de leurs quelques échanges, mais il avait pu le faire une nouvelle fois en l’ayant vu en vrai.
Elle était drôle et spontanée, quoi que manquant fondamentalement de confiance en elle.
C’était d’ailleurs fortement dommageable étant donné qu’elle était belle, marrante et, pour autant qu’il avait pu le constater, cultivée. Du moins, suffisamment pour un homme comme lui qui ne l’était pas des masses.
Il ne comprenait pas pourquoi son poids la gênait à ce poids, surtout compte tenu du fait qu’elle était mannequin et qu’elle se faisait doucement un nom dans ce milieu. Si ça ne suffisait pas à le faire réaliser que son poids pouvait être un atout, Jude ne voyait vraiment pas comment le lui faire comprendre… D’autant qu’elle avait beau avoir pas mal de formes, celles-ci étaient harmonieuses.
Elle était belle, voilà tout. D’une beauté un peu moins stéréotypée que les mannequins plus traditionnelles, mais belle quand même. Peut-être, non clairement même plus que les mannequins plus traditionnelles.

Une fois séché et habillé d’un jean déchiré plus traditionnel ainsi que d’un T-shirt tout ce qu’il y avait de plus basique, Jude ouvrit son placard à la recherche d’un quelconque paquet de gâteau à tremper dans son café instantané.
Avec toutes ces histoire, il n’avait même pas prit la peine de déjeuner.
Souriant en imaginant la tête que Sol aurait fait à le voir manger pareil cochonnerie après la morale qu’elle lui avait fait la veille, il trempa cet amas de gras enrobé de sucré dans sa tasse et s’en délecta avec appétit.
A quoi bon manger équilibrer lorsque la malbouffe était si facile d’accès et si appétissante ?
Rangeant le reste du paquet à sa place, il débrancha son téléphone, récupéra un paquet de clopes plein dans sa cartouche à demi entamé et, dans un dernier coup d’oeil pour Gon, enfila ses Vans avant de sortir de chez lui.
Inspirant une grande bouffée d’air frais, il s’alluma une cigarette contrecarrant d’instant le bien fait de cette dernière. Soupirant de bien être, il marcha les quelques kilomètres le séparant du salon de Tatouage de Charlie.
Arrivée à ce dernier, il fut surpris d’en découvrir les stores baissés, comme fermé.
Merde… C’était vrai que Charlie lui avait parler d’une réunion entre tatoueur ou il ne savait plus trop quel connerie du genre censé se dérouler aujourd’hui. Il avait totalement zappé cette histoire qu’il n’avait d’ailleurs écouté que d’une oreille.
Jetant un coup d’oeil sur la montre holographique de son téléphone portable, il fronça légèrement les sourcils en signe d’incompréhension avant de finalement se décider à tester la poignée avant de penser à faire demi-tour. 17h. Quelle qu’elle eut été, cette réunion devait être à présent terminé.
Bingo. La porte était ouverte.
Sans doute que Charlie avait volontairement laisser les stores baissé afin de ne pas être dérangé par de potentiels clients, lui qui ADORAIT ce type de réunions obligatoire.
Déjà que la ponctualité n’avait jamais été sa qualité première…

Pénétrant le salon de son frère, Jude constata en tout premier lieu que la lumière était allumée, signe que Charlie était bel et bien ici. « CHAAAAAAAAAAAAA ? »
Ensuite, il remarqua les soupires et le son des pieds du canapé rappant le sol à chaque seconde. « DEVINE QUI A BAIseeeeer »
Enfin, ce furent les corps de Charlie et de Maxine qu’il découvrit, enlacés sur ce même canapé, entièrement nus et couverts de sueur.
Couper dans son élan, le dernier mot se mourut dan sa gorge alors qu’il était là, pantois, à observer son meilleur pote la queue coincé dans cette femme qu’il aurait reconnu entre mille, même 4 ans plus tard.
Putain.
Putain de merde.
Putain de bordel de merde.
Un cri s’étranglant dans sa gorge, il prit plusieurs longues secondes semblable à des heures  avant de réaliser ce qui était en train de se passer et s’écrier d’une voix gutturale. « Mais c’est quoi ce bordel ? » Puis, les mains tremblantes et le regard perdu entre colère et incompréhension, il détourna la tête, lançant un « Cha, SMS moi quand t’as fini. Maxine... » avant de sortir en claquant la porte derrière lui.


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froid et détaché

Sam 15 Sep - 1:02
Charlie White

MIGHT BE MAD.


La porte s'ouvre et j'y fais à peine attention. Je l'entends à peine et  elle ne semble pas non plus l'entendre, elle , le visage contracté dans un plaisir , les joues rougies, les cheveux éparpiller sur l'assise du canapé. Elle soupire , elle gémit, juste un petit gémissement qui se glisse dans mon oreille , qui me fait oublier le bruit , qui en aurait quelque chose à foutre du bruit d'une porte. Ça pourrait bien être le vent. Alors je m'accroche plus à ses hanches , je glisse une main sous sa nuque pour l'attirer à mes lèvres et je continue les vas et viens. Le Canapé grince et moi je grogne de satisfaction. J'ai un sourire stupide sur le visage. Le sourire du mec qui a plus rien à perdre parce que c'est vrai. Et je laisse glisser ma tête contre dans son cou, grogne encore un peu quand elle bouge trop. « CHAAAAAAAAAAAAA ? » Je sursaute et le temps de relevé la tête qu'il est en face de moi. Meeeeerde. Ça va faire des histoires. Ça , ça va clairement faire des histoires.  « DEVINE QUI A BAIseeeeer » J'voudrais sauter et me rhabiller mais, comme un geste machinale j'arrive pas à m'arrêter.  Ma putain de bite me désobéit et c'est certainement pas la première fois. Pourrait bien y avoir la baraque en feu que ça m'arrête pas pour autant. Et je grimace pourtant , alors que sans tourner les talons , Jude me regarde, là, bêtement abasourdit par la vue de moi en train de baiser Maxine.
Dire que c'était la première fois que Jude rentrait chez moi pendant que je baise , serait de l'ordre du gros mensonge.  Dire même que j'avais jamais baiser dans la même pièce que Jude serait un mensonge.  J'avais niqué avec Donnie sur le minuscule balcon de ma chambre d'adolescent alors que Jude dormait–ou pas, à deux pas.  Il était déjà rentré y'a pas deux mois dans le salon alors que Kaylin avait les deux genoux à terre.  Et a chaque fois. A chaque putain de fois , il me regardait d'une certaine façon. Une tête qui disait toujours « -Mais tu veux pas arrêter tes conneries , Charlie ? ». Pas aujourd'hui. Pas là tout de suite. Son visage , se transforme en une espèce de moue outrée , entre la colère et l'incompréhension parce que je m'étais encore laisser emporter. Je jette un coup d'oeil au chéquier sur la table basse , instinct de survie animale visiblement , parce que Maxine aussi , jette un coup d'oeil à la table basse. Si Jude voit ça, je suis mort. Si Jude voit ça , je suis mort et enterrer.  Si Jude voit le montant, il va mettre ma tête au bout d'un pique et j'accrocher devant le balcon de Maxine pour ouvrir une chasse aux sorcières.  Il a un espèce de cri outré et moi , maintenant , je bouges plus. Je suis comme tétanisé, changer en pierre devant la gorgone elle -même.

Si j'bouge pas , peut-être qu'il me verra pas. Peut-être que Jude est un t-rex.

« Mais c’est quoi ce bordel ? » Non , Jude n'est pas un t-rex et non , on est pas dans Jurassic Park. J'vais pas me faire bouffer tout cru , mais pas loin .  J'voudrais répondre un truc mais la situation s'y prête pas vraiment. Parce que j'ai une gaule dure comme fer et que tout l'sang que j'ai d'habitude dans le cerveau est à présent dans ma bite et que je risque franchement de dire un truc con. Je sais bien que j'avais fait toutes ces promesses et que j'avais dis que j'allais essayer. Je sais bien que j'ai dis que je voulais plus parler de Maxine . Je sais bien que j'ai dis que je voulais plus qu'on  soit dans cette situation elle et moi. Et je sais bien que là , j'suis en train de me mettre profondément dans la merde. Ouais , je suis un connard irresponsable qui réfléchit clairement pas à ce qu'il fait. Ouais  je suis super con. Ouais , je sais très bien que là, je suis en train de me mettre dans un engrenage de merde. Je sais bien , que Maxine m'a demander le seul truc que j'aurais du immédiatement refusé.  Si j'avais pas autant eut le cerveau dans ma bite , je l'aurais sans doute fait , d'ailleurs.  Et pour la première fois de ma vie, quand j'vois les yeux de Jude , et son air dégoûté , là, ça m'refroidit. J'me rends compte que j'en ai trop fait cette fois. « Cha, SMS moi quand t’as fini. Maxine... » Et j'essaie de me relevé mais elle s'accroche, Maxine. «- Att... » C'est peut-être pas une bonne idée de lui demander d'attendre de toute façon. Et la porte claque et j'me sens con.

Est-ce que mon frère est très déçu ? Plus important encore , est-ce qu'il a vu le chèque ? S'il l'a vu, j'vais mourir ce soir.

Et Max sourit. Quand elle sourit j'oublie tout, quand elle pleure c'est pire. Alors je reprends ma besogne , comme si de rien n'était et alors que son rire résonne dans le vide de mon salon , je la couvre de tout l'amour que j'ai pu contenir pendant ces quatre dernières années.  J'oublie que Jude est venu.  J'oublie que je devrais craindre pour ma vie et j'oublie que Max est toujours pas à moi. Tant qu'elle est avec moi , ça va. Tant qu'elle est contre moi , ça va.  J'suis désolé , Jude.  J'vais rester con , un tout petit peu plus longtemps.

Et alors que je suis en train de jetter le préservatif dans la poubelle , sans ménagement , je l'observe attraper le chéque entre ses doigts et le glisser dans son sac à main. Et il serait encore temps de l'arrêter mais moi , je souris comme un con. « - Tu devrais venir plus souvent , Max. Tu devrais rester, même. » Je dis. Me laissant tomber sur le canapé. « - T'es mignon Charlie. » Elle dit. Et j'ai l'impression de revivre mon adolescence. « - Si t'es pas là pour rester, tu devrais pas revenir , alors. » Je dis , même si ça m'écrase le cœur. Même si ça m'fout les larmes aux yeux. « - Si t'es pas là pour rester , casses-toi. » Et elle fait un sourire. Comme d'habitude. Même quand elle est surprise , elle fait que sourire Maxine. Toujours le même. Un qu'est pas joyeux pour autant. Alors j'enfile mon boxer et j'm'en vais à la recherche de mon téléphone. Il est cacher dans la veste sous mon skateboard. Et j'entends la porte claquée. Pas de au revoir , pas de merci. Juste une journée de merde qui se termine comme de la merde.

Bro
Il faut que tu revienne. Ce soir j'ai besoin de toi.


A l'exception prêt que chaque journée de merde se termine pas par mes larmes. A l'exception prêt que chaque journée de merde se termine pas par un appel à l'aide à Jude. Ne sachant même pas s'il reviendrait vraiment , au fond.  J'ai déconner.


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Jude Miller
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Sam 15 Sep - 10:11
Jude Miller
Broken

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Jude sort du salon, claquant la porte avec violence, bien décidé à s’en aller loin, très loin de ce tableau qu’il aurait préféré ne jamais apercevoir.
Ce n’était pas la première fois qu’il surprenait son frère en train de baiser, loin de là même.
Charlie n’avait jamais été du genre discret, ni même pudique.
Plusieurs fois il l’avait surpris en charmante compagnie et si cela ne lui plaisait généralement guère, ça ne l’avait jamais dérangé outre mesure.
La première fois qu’il l’avait surpris devait remonter au collège, peut-être au lycée. Jude n’en était plus bien sûr.
Ce dont il se souvenait en revanche parfaitement, c’était que ça c’était passé peu avant qu’il ne vive sa première fois, faisant de lui un être d’innocence facilement impressionnable.
Il était rentré dans les toilettes du bahut peu après Charlie et, alors qu’il cherchait un cabinet inoccupé, il était tombé sur son ami debout devant le siège des toilettes, une jeune fille lui étant à l’heure d’aujourd’hui toujours inconnue à genoux devant lui, ses cheveux serrés dans la main du châtain.
Ils avaient oubliés de verrouiller la porte et Jude les avait surpris.
Il n’avait néanmoins pas pris le temps de les observer outre mesure que déjà il claquait la porte avec violence et s’enfuyait loin de cette scène traumatisante sans demander son reste.
Puis les fois se sont succédé, rendant le jeune homme de plus en plus hermétique au choc.
Elles n’étaient sommes toutes pas si fréquentes, mais néanmoins suffisante pour que Jude se contente de le jauger sans un mot, sans ressentir autre chose qu’un sentiment de lassitude teinté d’amusement.
Car oui, s’il dépréciait une telle action, il devait bien avouer que les réactions de certaines femmes lorsqu’il les surprenait étaient assez amusante.
Ce qui l’était moins en revanche, c’était de feindre le sommeil lorsque votre frère pilonnait votre amie non loin de vous alors que votre seul désir, c’était d’aller dormir… L’adolescence et ses contraintes.

Quoi qu’il en soit, avoir surpris Charlie en plein acte n’était pas le problème, non. Le problème était plutôt la personne avec laquelle il venait de le surprendre.
Maxine…
Jude avait beau savoir que les promesses que lui avait faite son meilleur pote n’étaient que du vent, que jamais il ne parviendrait à tourner la page aussi facilement, il avait eu envie d’y croire. Il avait eu envie de croire au fait que Charlie ferait des efforts pour la chasser de sa vie, de son esprit.
Mais une fois encore, ses espoirs s’étaient révélés vains.
Dire qu’il était surpris serait mentir. Non, il ne l’était pas.
Il était déçu.
Profondément déçu même.
Il n’avait pas attendu deux jours avant de replonger dans les filets de cette femme.
Et puis d’abord, c’était quoi cette réaction chelou qu’ils avaient eu à fixer la table de concert ?
Ils auraient dû crier, s’insurger, cacher leurs nudités ou encore le fixer coit tels deux êtres surpris sur le fait, mais non.
Jude ne comprenait pas.
Il n’y avait vu qu’un bout de papier de forme rectangulaire tout ce qu’il y a de plus inintéressant.
Un bout de papier trop éloigné de lui pour qu’il parvienne à en lire le contenu, mais grosso merdo du même format qu’un billet de train ou qu’un chèque.
Qu’un chèque… « BORDEL DE MERDE » Hurla-t-il au beau milieu de la rue, faisant se retourner certains passants le fusillant du regard pour sa vulgarité, une mère de famille l’intimant même de surveiller son langage en présence d’enfants.
Mais il n’en avait rien à faire. Pas maintenant.
Il espérait s’être trompé. Espérait même sincèrement s’être trompé.
Un billet de train. Ca devait être un billet de train.
Mais pourquoi un simple billet de train provoquerait une telle réaction de la part des deux ? Et un billet de train pour aller où ?
Charlie comptait-il quitter la ville sans rien lui dire et partir avec elle ?
Peu probable.
Pas tant le fait qu’il se casse sans donner de nouvelles que le fait qu’il parte avec elle.
Si c’était ça, seul l’un d’eux se serait retourné. Le propriétaire du billet.
Non, ça ne pouvait être ça, mais si ça n’était pas ça alors la seule autre possibilité qu’il entrapercevait été…
Il préférait ne même pas y penser. Ça ne pouvait pas être vrai. Charlie ne pouvait pas être aussi con.
Il ne pouvait pas avoir signé aussi facilement un chèque à cette femme, même connaissait leur passif.
Non non non non non.
Son imagination débordante devait lui jouer des tours. Ses tendances à la paranoïa lorsuq’il s’agissait de cette femme aussi.
Oui, ça devait être ça… Il avait extrapolé un fait qu’il n’avait somme tout qu’entraperçu.
Il ne servait à rien de se prendre la tête maintenant, sinon augmenter encore d’un cran sa mauvaise humeur déjà titiller par Tom la matin même.

Soupirant bruyamment, il s’installa à la terrasse d’un café non loin de chez Charlie et commanda un café, s’allumant une cigarette pour passer le temps en attendant de retourner chez ce dernier.
Il aurait bien sûr pu rentrer chez lui. Rien ne l’obligeait à patienter pour lui, encore moi à retourner le voir le soir même, mais Jude savait que s’il ne battait pas le fer tant qu’il était encore chaud, jamais il ne le ferait.
Et il avait bien trop peur qu’en se laissant retomber sur son lit, il n’ai plus la force de se relever se prendre la tête avec son meilleur ami.
Alors il attendait là, comme un con, clope dans une main et tasse de café dans l’autre.
Et il observait les badauds passer devant lui, l’ignorant pour la plupart, le scrutant d’un air bizarre pour d’autres.
Si la plupart des visages lui étaient inconnus, d’autres ne l’étaient pas. Il les avait déjà vu, savait qu’il les avait déjà croisé, mais il était bien incapable de se rappeler d’où.
Peut-être une soirée, peut-être sur les bancs de l’école, peut-être au supermarché… les possibilités étaient multiple dans cette ville.
Il en était à se deuxième cigarette lorsqu’il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, l’en extirpant d’un geste brusque.
Charlie ? Soledad ? Charlie ? Soledad ? Charlie !
« Il faut que tu revienne. Ce soir j'ai besoin de toi. » Fronçant les sourcils sous le coup de l’incompréhension, Jude dus relire plusieurs fois le SMS avant que les mots du tatoueur ne parviennent enfin à se faire une place dans son esprit.
Se foutait-il de sa gueule ?
Après ce qu’il venait de voir, Jude se le demandait sincèrement.
Essayait-il de le manipuler afin de temporiser sa colère que Cha savait s’abattre sur lui sous peu ?
Si l’idée n’était en soi pas mauvaise, elle n’était pas très Charlie. Non.
Soupirant d’exaspération, le brun ne prit même pas la peine de répondre et se contenta de jeter le reste de monnaie venant du billet qu’il avait piqué à Tom le matin même sur la table avant de quitter le café.
En cinq minutes, il était à nouveau devant chez Charlie.
Les stores étaient toujours baissés et l’endroit semblait toujours aussi désert qu’il ne le paraissait lors de sa visite une demi-heure plus tôt.
Poussant la porte avec humeur, bien décidé à dire ses quatre vérités à son frère incapable même de tenir sa queue ou ses promesses, ses reproches se moururent sur ses lèvres sitôt son regard croisant celui du tatoueur.
Charlie était là, à demi prostré sur son canapé, le visage contracté par les larmes.
Bordel de merde.
Putain de bordel de merde.
Putain de putain de putain de bordel de merde !

Coit, Jude ouvrit la bouche comme un poisson hors de l’eau, incapable de réagir à pareil spectacle.
En douze ans d’amitié, c’était bien la première fois qu’il voyait Charlie pleurer.
Et, à dire vrai, c’était une chose qu’il pensait ne jamais voir de sa vie.
Non pas que Charlie soit insensible, non. Jude savait depuis longtemps qu’il était plus fragile que ce qu’il laissait paraître. Cela dit, il restait fort, suffisamment fort au moins pour le paraître aux yeux des autres sans jamais faillir.
S’il avait fait tomber son masque, c’est que là quelque chose n’allait pas. C’est qu’une limite avait été dépassée. Une limite qui n’aurait jamais du l’être. Celle de trop.
Dégonflé comme un soufflet, Jude se mordit la lèvre inférieure d’impuissance, fermant le loquet de la porte d’entrée par réflexe avant de s’approcher à pas lent de son frangin.
Il ne voulait pas être surpris. Pas lorsque Charlie était comme ça.
Se laissant tomber à ses côtés sur le canapé, il observa le garçon sans un mot, ne sachant pas quoi dire, bien trop effrayer à l’idée de dire une connerie.
Jude n’avait jamais été doué pour consoler les gens, c’était un fait. Et le fait que cette personne soit son frère d’ordinaire si fort n’aidait pas vraiment.
Il aurait voulu l’engueuler, mais il en était tout bonnement incapable.
Il le voyait, dans ses yeux, que Charlie avait compris qu’il était allé trop loin. Qu’il avait déconné.
Alors Jude ne dit rien, se contentant de poser une main timide sur l’épaule de son frère, pas bien sûr de savoir si ce geste tendre allait le calmer ou l’énerver.
Avec Charlie, rien n’était jamais sûr. A fortiori dans cet état encore inconnu du brun.
Il aurait pu le prendre dans ses bras comme il le faisait avec Naomi lorsque cette dernière avait petit moral, mais il doutait fortement que le tatoué se laisse faire. Quand bien même en aurait-il réellement eu besoin, son ego l’aurait sans doute forcer à le repousser, tout frère qu’il eu été.
Alors il se contenta de déposer sa main sur son épaule, la pressant en signe de soutien. « J’suis là Cha… j’suis là... »

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Sam 15 Sep - 13:26
Charlie White

BETTER SAVE YOURSELF



C'est la première fois que ça s'arrête pour de vrai. Que je dis stop . Que je dis ça va trop loin. Première fois que j'ai la présence d'esprit de m'protéger. D'essayer d'faire les choses bien.  Et  j'pourrais mentir et dire que tout ça , c'est grave à Jude. Que c'est grâce à son regards et à la façon dont il m'a observer. Un air déçu dans les yeux.  J'pourrais dire que c'est à cause de ça . J'pourrais dire que c'est parce que j'me souviens de ce qu'il m'a dit. J'me souviens de ces paroles. « -Retombes pas dans ses filets , pas encore » Il m'avait dit. Et peut-être bien que si j'avais été aussi  malin que je le pense , j'serais pas retomber. Mais y'a un truc qui semble échapper à tout le monde. Un truc qui semble pas être si important pour les autres. Ils disent qu'on peut faire avec , qu'on peut passer à côté de ça si la personne vaux pas le coup. J'suis amoureux de Maxine. Et par amoureux ,je veux dire fou amoureux. J'arrive pas à ignorer ça. J'arrive pas à la rejeter quand je la vois pleurer. Parce que ça me rends malheureux moi-aussi.  Parce que j'ai jamais trop su résister aux filles qui pleurent c'est pour ça que quand je les rejette , je fais en sorte qu'elles soient toutes en colère. C'est pour ça que quand j'dis aux filles que j'veux plus les voir que je m'en bas les couilles , j'rajoutes un p'tit commentaire graveleux histoire d'être sûr qu'elle soit fâcher , qu'elle va pas essayer de se mettre à pleurer, parce que j'aime pas rendre malheureux les gens. Les mettre en colère , les désespérer, les faire rire, si ça peut les empêcher de pleurer.  Je sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'suis qu'un putain d'handicapé des sentiments qui supporte pas en vérité de voir qu'on peut être malheureux. Qui supporte pas d'être malheureux non plus. Et peut-être bien que c'est de l'égoïsme pure. Peut-être que j'ai fais ça pour moi. Sûrement, même.

Parce qu’après tout , c'est moi qui voulait assurer comme un vrai homme pour Maxine. C'est aussi moi qui voulait me montrer adulte pour elle , qu'elle se sente en sécurité. Et ça m'a plus d'être le mec qui assure pour une fois . D'être le mec qui montre qu'il s'en sort. Tu vois , j'ai pas trop besoin de toi pour réussir ma vie , moi. Tu vois , Max j'suis devenu quelqu'un moi. J'ai de l'ambition et j'suis en train de bien réussir ma vie. Tu vois Max , j't'avais promis que j'y arriverais. Que j'serais un gars sur qui on peut compter. Que j'pourrais être un adulte qui peut fonder un truc par ses propres moyens.  Regardes comme j'assure quand t'as besoin de moi. Galvaniser par mes propres conneries mais, ça a rien changer. J'fais plus trop le fier quand j'lui dis qu'elle devrait rester. J'fais plus trop le fier quand, visiblement , elle s'en fout. J'm 'étais toujours dis que le problème c'était pas l'amour entre nous.  Je m'étais dis , le problème c'est Eliott , le problème c'est que j'suis jeune et peut-être aussi que le problème c'est qu'elle voit pas ma valeurs parce qu'elle pense que je serais pas apte à m'occuper d'elle. Mais c'est pas ça. Le problème c'est l'amour. Ou plutôt le manque d'amour. Je m'étais toujours dis qu'au fond , elle devait m'aimer un peu sinon , elle serait pas revenu autant de fois , pas vrai ? Je sais que c'est une façon d'aimer super étrange , qu'elle a. Je sais qu'elle aime surtout que je l'aime sans condition. Je sais que c'est pas moi. Pas mon caractère ni mon physique ni même ma gentillesse idiote, ni mon humour. Tout ce que que Maxine aime chez moi , c'est que je suis putain d'amoureux d'elle à en crevé.

Mais, j'avais toujours eut un peu envie d'espérer et là, y'a plus d'espoir. J'ai tout essayer. On est arrivé à un stade où toutes ces histoires sont clairement périmées.  Où y'a plus rien à faire à part stagner dans cette merde pour toujours ou dire stop. Et aujourd'hui , fêtons ça. J'ai eut le courage de dire stop. Fêtons ma tristesse, célébrons mon cœur brisé. J'pleure comme un con , mais d'autres feront la fête à ma place. J'suis sûr qu'ma mère ira brûler un cierge pour remercier l'seigneur.  Et maintenant que c'est fini ? Qu'est-ce que je fais ? Mise à par chialer et me mettre en colère ? Qu'est-ce que j'fais ?  Y'a plus rien du tout à faire.  J'sais pas , j'ai l'impression que c'est insurmontable. Et puis j'entends la porte qui s'ouvre. Personne qui crit , cette fois. C'est bizarre qu'il hurle pas Jude. Il est fâché. Il est forcément fâché. Et si j'perd mon meilleurs ami, j'sais pas si j’arrive à me relevé.


Et puis j’essuie mes larmes sur mon visage. J'me dis qu'il faut que j'arrête ça, tout de suite. Même si ça continue à couler au coin de mes yeux, j'me lève et puis je vais chercher une bouteille de gin, deux verres et puis , il a beau poser sa main sur mon épaule , ça arrêtes pas les larmes. « J’suis là Cha… j’suis là... » Et je hausse l'épaule pour qu'il détache sa main. « -Je sais. » Je dis, essayant de contrôler les trémolo dans ma voix. J'sais pas quoi dire d'autre. J'crois qu'on arrive à un moment où j'ai trop parler. Ou j'ai trop promis. Ou j'ai trop dis et où plus vraiment aucun mots n'a de sens. « - J'ai dis à Maxine de se casser si elle comptais pas rester. Et je lui ai donner trois milles dollars. Et si tu le dis à ma mère , j'te jure que je te parlerais plus jamais Jude. Jamais. » Et voilà. Comme ça c'est dit. Comme ça il pourra pas dire que j'ai menti. Que j'ai cacher des trucs. Et j'me serre un verre de gin , trois fois trop grand et j'le porte à mes lèvres, trois gorgée , un frisson et le verre claque sur la table. Vide. « - Ce soir je vais boire jusqu'à dormir. Et tu vas faire en sorte que je cogne pas dans tout ce qui bouge entre temps. Si t'as besoin de crier et de me traiter de tout les noms , j'te conseille de le faire maintenant pendant que je suis encore sobre. Ce sera peut-être pas le cas dans trente minutes.» Je dis. Parce que là , j'ai l'impression qu'on à pas beaucoup de choix. J'tapote sur mon paquet de clope et j'm'en allume une. Pas de sanglot mais bien des larmes. Pas de supplications , mais bien des larmes.  Un nouveau verre dans ma gorge qui s'met à brûler , qui m'réchauffe un tout p'tit peu, une latte de mon tube de cancer et j'renifle comme l'abruti que j'suis.


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Sam 15 Sep - 20:54
Jude Miller
Broken

Broken-Jude When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Démunie face aux larmes de son frère, Jude était là, assis à ses côtés, ne sachant quoi faire sinon acte de présence pour remonter ne serait-ce que d’un seul cran le moral de son cadet.
Les lèvres pincées, il ne réagit même pas lorsque Charlie le repoussa, dégageant sa main de son épaule d’un geste sec, préparé qu’il était à une telle réaction de sa part.
Le tatoueur n’avait jamais été un homme très tactile. S’il lui arrivait de le devenir en état d’euphorie, Jude doutait fortement que de se montrer aussi vulnérable face à quelqu’un, même lui, ne le rende ouvert aux marques d’affection physique.
Alors il ne dit rien, se contentant de l’observer sans un mot, la gorge nouée et le coeur serré par l’inquiétude.
De toute manière, que pouvait-il bien faire d’autres ? Rien de ce qu’il dirait ne pourrait consoler Charlie, il le savait.
D’autant que, connaissant l’homme, Jude n’était même pas sûr que ce dernier cherchait à être consolé. Du moins, pas de la manière qui semblait la plus naturelle à la plupart des gens.
Pas d’enlacades, pas de phrases bateaux censées lui assurer que ça irait mieux, qu’une de perdue dix de retrouvées ou que de toute manière il était trop bien pour elle…
Non, rien de tout ça. Toute cette merde ne valait rien. Charlie comme Jude en étaient parfaitement conscient.
Non, Jude ne dirait rien de tout ça. Jamais.
Alors il l’observe se servir un verre de Gin sans un mot. L’observe en boire une première gorgée.

« - J'ai dis à Maxine de se casser si elle comptais pas rester. Et je lui ai donner trois milles dollars. Et si tu le dis à ma mère , j'te jure que je te parlerais plus jamais Jude. Jamais. » Silence pesant brisé par la voix cassée d’un Charlie aux joues trempées de ses larmes.
Assis là, toujours si près de son frère, Jude l’écouta lâcher cette bombe sans dire un mot, ne réagissant pas même aux menaces proférés par son ami.
Sa pire crainte s’était révélée réelle.
Ce qu’il avait cru voir, ce qu’il avait espéré avoir rêvé, avoir inventé sous le coup de la colère s’était révélé l’impure vérité.
Charlie lui avait signé un chèque, comme ça, le plus naturellement du monde.
Si simplement que Jude dû se faire violence pour ne pas se laisser emporter par la colère revenue à la charge à l’entente de ces mots.
Et il souriait, d’un sourire calme, compréhensif, alors qu’il l’intérieur de lui, il se voyait secouant Charlie avec violence et lui crachant ses quatre vérités au visage.
Il avait déconné. Plus sérieusement encore que ce que Jude avait pensé, que ce qu’il avait imaginé.
Il avait dépassé un degré dans la bêtise que Jude ne le pensait pas capable de franchir.
Il s’était fait avoir. Comme un bleu.
Pire. Il avait volontairement cédé trois putain de milliers de dollars à cette femme qui, et pour une fois cette insulte était fondée, n’était qu’une sale pute.
Jude ne comprenait pas.
Non, il ne comprenait pas.

Il savait que Charlie l’aimait, ça oui. Et si cela lui faisait mal de l’admettre, il pouvait parfaitement comprendre cet espoir qu’avait son frère à ce que cette femme change, à ce qu’elle lui rende un jour son amour.
Il ne pouvait décemment pas le juger pour ça, lui-même ayant sans doute déjà dû sortir pareille idiotie lorsqu’il était encore avec Nao.
Il ne connaissait que trop bien les dénis que pouvaient créer l’était amoureux, oui.
Mais une chose différait cependant. Un détail qui n’en était pas un et qui faisait pour lui toute la différence.
Maxine se fichait de lui. Purement et simplement.
Être aveuglé par l’amour au point de défendre la personne aimée devant les critiques était une chose, mais venir lui manger dans la main à chaque fois tout en sachant qu’elle vous poignardera dans le dos sitôt un autre pigeon plus intéressant venu à sa portée en était une autre.
Charlie lui-même avait beau le dire, Jude savait que son frère n’était pas con. Loin de là même. Il jouait au con, mais il ne l’était pas.
Cela dit, il devait bien avouer qu’apprendre qu’il venait de filer trois mille dollars à une femme se foutant de sa gueule depuis plus de quatre ans, ça commençait sérieusement à le faire douter quant aux capacités intellectuelles de son ami.

Être amoureux oui, être débile à ce point non. Même l’aveuglement de l’amour devait avoir ses limites.
Et au regard des larmes maculant les joues de Charlie, son amour avait trouvé les siennes. « - Ce soir je vais boire jusqu'à dormir. Et tu vas faire en sorte que je cogne pas dans tout ce qui bouge entre temps. Si t'as besoin de crier et de me traiter de tout les noms , j'te conseille de le faire maintenant pendant que je suis encore sobre. Ce sera peut-être pas le cas dans trente minutes.» « T’es con. T’es vraiment trop con Cha. Et t’es d’autant plus con que t’es assez intelligent pour savoir que ce que t’as fait était idiot, mais que tu l’as quand même fait ! C’est ça qui me rend fou ! … J’sais même pas quoi te dire. T’as déconné bro. T’as vraiment déconné… t’as filé tes économies à cette femme. T’as filé la thune que tu gardais de côté pour réaliser tes projets à une femme qui te respecte même pas… J’pourrais t’engueuler, ouais. J’pourrais même crier, c’est d’ailleurs pas l’envie qui me manque de le faire, mais est ce que ça servirait à quelque chose ? J’ai pas envie de tirer sur l’ambulance… J’ai pas envie de te dire des choses que tu sais déjà. Car je sais que tu sais déjà tout ce que je pourrais te dire... » Silence. « Je dirais rien à ta mère. Pour son bien. Pour ne pas qu’elle s’inquiète. Et je bougerais pas d’ici jusqu’à ce que tu sois endormi… J’vais pas te mentir, j’ai les glandes. J’suis énervé contre toi, contre elle. Un peu contre moi aussi, mais tu peux compter sur moi.
J’te laisserais jamais tomber Cha. On laisse pas tomber son frère attardé parce qu’il a déconné »
Conclu-t-il, un demi sourire en coin avant de se lever chercher un autre verre et se le remplir d’une lampée de Gin prêt à trinquer « A cette journée merdique où j’me suis fait réveiller par des hurlements de drogués hystérique et ou j’me coucherais rond comme une queue de pelle en compagnie de mon insupportable frangin ! » Avalant son verre cul-sec, il soupira de bien être à sentir l’alcool brûler son œsophage avant de sourire à Charlie d’un air encourageant et poser une main décidée sur son genou. « Passe toi un coup d’eau sur le visage. Ce soir on sort. On s’fait un barrathon de l’oublie. »

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Dim 16 Sep - 0:21
Charlie White

FUCKED UP BOI.


Du Gin.
Du Gin pour oublier Maxine.
Du Gin pour oublier mon père.
Du Gin pour oublier la colère. Ou peut-être pour l'appeler. La laisser sortir.  J'en sais rien. L'alcool et la torpeur. La mort dans l'âme , la colère qui boue. Du Gin pour Eliott et puis du Gin pour Jude aussi. J'ai pas grand chose à lui reprocher et pourtant il arrive quand-même à m'foutre en rogne. Parce qu'il pense qu'il est au dessus de mon comportement de connard quand j'en suis un. Qu'il est au dessus de mon comportement d'amoureux quand j'en suis un , aussi. Parce que ça va jamais , comment je suis. Et que j'ai rien demander à personne, moi. J'm'en tapes qu'il comprenne pas. De base , il devrait même pas être au courant. Tout ça , c'est qu'un enchainement de situations de merdes. Tout ça, c'est rien que moi qui m'emmerde dans ma p'tite vie déjà pleine.  Tout ça, c'est des aventures qui compteront plus dans quelques années. Tout ça , c'est moi qui me précipite vers mon destin , j'enfonce des portes ouvertes, j'ai que d'la haine dans la trachée et les gens comprennent pas. Ils s'disent que j'suis juste un putain d'imbécile. J'suis qu'un con et j'me laisses trop faire. Et peut-être aussi que j'le cherche un peu. Peut-être que Maxine me fait plus de bien que tout les autres parce qu'elle accepte que j'sois qu'un faible.  Elle m'demandes pas d'être fort. Au contraire, elle est bien contente quand j'suis un putain de faible. Peut-être que c'est pour ça que j'suis accrocher à elle, comme ça. Parce que j'ai le droit de pleurer , quand c'est pour elle. J'ai le droit d'me noyer dans du Gin. J'ai l'droit d'finir mal. D'vomir mes tripes. Si c'est pour Maxine.

Du Gin, pour effacer les mots qui ont  vraiment pas d'sens , ce soir.
Du Gin pour oublier les mensonges.
Du Gin pour elle.
Du Gin parce que c'est vital , ce soir.
Du Gin parce que sans Maxine , quel est l’intérêt d'être sobre ?
J'crois que ça fait remonter des trucs dégueulasses le Gin. Ça m'fait devenir con et en colère. J'suis trop en colère. J'vais peut-être vomir ma tristesse. Peut-être que demain quand , on me parlera d'elle , j'dirais « Maxine qui ? » Mais c'est peu probable. J'suis même pas sûr que j'arrêterais de retomber , si elle revient. Pour le moment, J'ai juste envie de boire avec Jude. « -Et t’es d’autant plus con que t’es assez intelligent pour savoir que ce que t’as fait était idiot, mais que tu l’as quand même fait ! C’est ça qui me rend fou ! »  Si j'suis assez intelligent pour me permettre d'être con , c'est que j'suis con , mon pote. Et qu't'es sans doute aller chercher trop loin. Il dit qu'il dira rien à ma mère. Et j'crois que j'suis comme un gosse qui sait qu'il aura quand même ses cadeaux de noël après un trimestre catastrophique. J'arrête de pleurer. J'me remets à boire , par contre.  Il dit qu'il est énervé contre elle et ça m'fait réagir. J'grimace. « - Arrêtes. Elle m'a rien demander. Qu'on soit clair là-dessus. » Et c'est vrai. Et en même temps tellement faux. On sait , tout les deux que si Max est venue aujourd'hui , c'était pour ça. Et si moi j'lui ai donner du fric , c'est pour qu'elle arrête de pleurer. Qu'on puisse baiser et que j'puisse oublier qu'elle compte pas rester dans tout les cas.  Si Eliott s'est tiré , pourquoi est-ce qu'elle veut pas de moi ? Hun. Parce qu'elle en a rien à foutre. Parce que je suis qu'un passe temps pour pétasse. Et qu'un jours faudrait que j'accepte que Maxine est pas différentes de toutes les autres. Je suis un putain de passe-temps. Parce que je baise bien et qu'en fait. On s'en fout pas mal de ce que je ressens , on sait même pas trop si je ressens des trucs. J'ai l'air froid. J'ai l'air d'en avoir rien à foutre. J'ai l'air détacher et sans doute que je le suis.

 « Passe toi un coup d’eau sur le visage. Ce soir on sort. On s’fait un barrathon de l’oublie. » Il dit et j'me craque instinctivement les phalanges , me  levant pour m’exécuter. Un derniers vers de Gin pour la route. Et j'crois bien qu'suis trop bourré pour conduire, déjà. Pourtant j'glisse les clefs dans ma poche arrière et j'retire mon t-shirt pour en enfiler un propre , j’essuie les larmes  que j'ai sur le visage avec mes manches de sweat-shirt sale et j'attrape la bouteille de Gin au vol. « - Tu conduis. »

La route est courte et on s'gare devant notre bar. J'm'adosse à la voiture et puis , j'ouvre la bouteille de Gin pour boire. Encore et encore. J't'ai dis. J'suis là pour me noyer. J'vais pas le faire à moitié. Et j'm'allume une clope , j'fais signe à Jude de m'suivre et j'rentre dans le bar. Celui où la barmaid s'en fout quand on fume.  Et je m'adosse au bar , j'commande deux pintes , claquant un billet sur le comptoir déjà collant de l'alcool de tout les autres. Y'a un couple assis à côté d'moi et ça me mets les nerfs. Je l'entends , son prénom. Ça m'donnes envie de foutre la merde. « - waaah.  April. Tu te souviens de moi ? » J'me dis , sourire las aux lèvres alors que Jude est pas loin. « -euh... Non. On se connait ? » Elle réponds , gênée alors que son copain me regarde , un air mauvais au visage. « - Sérieux ? Moi j'ai garder ta culotte par contre. J'me souviens même de la gueule que tu fais quand tu jouis. » Et j'fais un sourire. Grand sourire de petit connard. Son copain , preux chevalier à la con , saute de son siège et s'lève pour me calmer. Mais , moi aussi j'me lève et c'est lui qui se calme parce que je le dépasse d'une tête et que j'ai certainement pas l'air d'être fait en sucre. « - Bah vas -y. Frappes. Assures l'honneur de ta p'tite pute infidéle de copine. Vas-y. » Je dis , tout sourire , alors que la fille s'mets à hurler et me traiter d'menteur et moi ça m'fait rire. Parce qu'il pourra plus jamais oublié qu'elle l'a peut-être trompée. Et peut-être pas , aussi. Et elle pourra plus jamais oublier qu'il l'a pas défendu. Qu'il vient de tourner les talons , en l'attrapant par l'épaule. Ouais, j'viens peut-être de briser un truc. Mais , et alors ?  On m'a déjà brisé moi aussi. Et on m'entends jamais m'plaindre.

Et alors que j'me tourne pour me descendre ma pinte , d'un seul coup , j'cherche des yeux les problèmes comme si ça allait tout effacer. J'me dis qu'après tout , la douleurs physique sert à cacher celle du cœur.  J'me dis que de toute façon , c'est tout s'qui me reste à faire , ce soir .  Ça bouscule à tout va. Ça lèves le poing à n'importe quelle réflexion et  ça s'marre quand personne veut participer. J'suis ivre, là. Mais j'suis bien. J'suis mieux. En colère contre le monde entier , mais ça va. « - Pourquoi tu fais la gueule , Jude ? Viens on s'casse de ce bar. J'en veux un ou y'a pas que des tapettes. » Je dis , alors qu'un gars que je suis déjà aller emmerder plus tôt se lève et me prends par l'épaule. « - Heh mec. Tu veux pas te calmer ? » Il m'dit , il fait le p'tit chef pour impressionner les deux putes qui sont attablé avec eux et moi j'fais un grand sourire.  J'inspire bien fort, me tourne vers la table prêt de moi , glisse ma main sur  la pinte pleine d'un gars attablé juste à côté  et l'écrase contre la gueule  de ce type. Grand fracas. J'sens le bras de Jude me tirer en arrière et moi j'rigole. Ça m'fait marrer , le chaos. Ça m'fait marrer , parce qu'en moins d'une heure , j'me suis mis dans une merde que j'aurais mis toute la soirée à trouver en temps normal. Je léve mon majeur vers ses potes qui se précipitent pour aller voir. Ça a fait un gros bruit mais le verre est trop épais. Il a pas casser. Il aura une bosse et j'en suis franchement désolé. J'aurais préféré qu'y'ait un peu d'sang. Qu'on ait quelque chose à voir, au moins.

J'suis propulser à la sortie du bar et j'm'allume une clope alors que l'videur s'approche pour me mettre un coup de coude dans l'arcade. J'le vois à peine venir mais moi , moi j'ai l'habitude des coups. Ça m'fait juste rigoler comme un abrutis. « - Reviens plus ici , connard. » Majeur levé quand j'me relève pour aller allumer ma cigarette. Ce soir, je suis ingérable.

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Jude Miller
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Dim 16 Sep - 13:34
Jude Miller
Broken

Broken-Jude When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Il est des jours comme ça ou rien ne va. Ou le monde entier semble s’être ligué contre-vous, bien décidé à vous faire chier et à vous pourrir votre journée.
Aujourd’hui était l’un de ces jours là. Tant pour Jude que pour Charlie d’ailleurs.
Aussi, sitôt que l’ouvreur eut ouvert la bouche pour parler de Barrathon, il savait déjà comment allait se terminer la soirée.
Il savait que lorsque son frère était dans cet état d’esprit, qu’il était partie pour se mettre une race de tous les diables, elle ne pouvait jamais bien finir.
Mais il y était préparé.
Il était préparé à devoir gérer son cadet, encore. Il était préparé à le voir chercher la merde à qui bon osait simplement respirer trop près de lui, ou même porter une chemise qui ne lui revenait pas.
Il y était préparé, oui. Ce n’était pas la première fois qu’il aurait à empêcher des bagarres, à en rejoindre d’autres. À tirer Charlie en arrière pour éviter d’empirer une situation déjà merdique que l’homme se plaisait à envenimer, comme si cela allait rendre sa journée de merde un peu moins merdique. Comme si pourrir la vie d’innocents allait le faire aller mieux.
Et il allait mieux. Du moins, en apparence.
Charlie était colère. S’il parvenait à donner le change, à paraître calme aux yeux de ses clients ou de ceux qui comptaient pour lui, la vérité restait que le jeune-homme était empli d’une colère sourde ne demandant qu’à sortir de cette prison d’os et de chaire.
Parfois, elle débordait. Souvent même, lorsque le tatoué avait un peu trop bu, un peu trop fumé.
Et lorsque ce genre de chose arrivait, le mieux à faire été encore de rester près de lui afin de vérifier que ces débordements ne dépassaient jamais les limites que tout être humain devrait s’imposer.
Attrapant les clefs que Charlie lui jetait d’un geste las, Jude se servit un second verre de Gin juste avant que le châtain ne récupère la bouteille et l’avala d’une traite avant de sortir du salon.
Un peu de courage liquide, comme diraient certains. Il en aurait besoin s’il voulait passer la soirée sans trop de heurts.
Ou plutôt, sans trop sentir les heurts, anesthésie éthylique salvatrice.

Se garant devant l’un de leurs bars de prédilection, Jude tira sur le frein à main d’un geste sec, laissant une vitesse enclenchée afin de venir en aide à ce pauvre frein fatigué avant de sortir de la voiture à la suite d’un Charlie buvant de nouvelles longues lampées de Gin.
La soirée promettait de plus en plus d’être catastrophique.
Et elle le fut.
Charlie leur commanda deux pintes que le brun s’empressa de porter à ses lèvres, en buvant de longues gorgée avec délectation, s’enhardissant de l’alcool s’écoulant avec lenteur dans ses veines avant d’être tiré de sa léthargie par la voix de son frère claquant contre un parfait inconnu.
Et voilà, on y était.
Il cherchait la merde. Encore.
Observant son frère s’adresser à un couple attablé non loin d’eux, il soupira imperceptiblement.
Peut-être que Cha disait vrai et qu’il avait déjà niqué cette femme, ce n’était pas impossible. Pas impossible non plus que cette dernière au regard effaré et perdu dans les accusations du châtain soit une excellente actrice. Après tout, rien ne disait que ce que Charlie racontait était des conneries. Rien du tout.
Rien sinon ce sourire mauvais étirant les lèvres de son frère alors qu’il insultait cette inconnue, intimidait son copain bien incapable de porter ses couilles jusqu’au bout et le défier.
Il aimait ça, Charlie, foutre sa merde chez les autres lorsque ça vie ne tournait pas rond.
Il détestait être le seul à souffrir, à être en colère, énervé contre le monde entier. Alors il cherchait, encore et encore, jusqu’à trouver. Quant à ce qu’il cherchait à trouver, là, c’était une autre histoire. Un peu de tout, mais sûrement beaucoup de rien.
Il cherchait le chaos, voilà tout.
Et Jude était là à le regarder faire, vidant sa pinte sans un mot avant de s’approcher de lui et poser une main ferme sur son épaule, voulant lui intimer d’arrêter ses conneries avant que l’autre type ne se mêle à toute cette merde.
Pas de bagarre généralisée. Pas d’émeute.
Pas à seulement 20h. Et pourtant…
Le coup était parti tout seul. L’homme c’était approché de Cha, l’air conquérant d’un mâle défendant son territoire, son terrain de chasse. Il n’a pas eu le temps de faire grand-chose que déjà le tatoué l’avait assommé du plat de sa pinte.
Un bruit sourd. Des cris. Un mec qui s’étale au sol, inerte. Un mouvement de foule.
Pressant plus fort l’épaule de son frère, Jude le tira en arrière d’un coup sec, le rire gras et mauvais s’échappant d’entre ses lèvres lui tirant une moue de protestation.
« Cha, on s’tire » Qu’il lâcha d’une voix sèche, tirant le tatoueur en dehors du bar, bientôt suivie par le videur alerté par le bruit.
Et merde…

« Dix minutes gars. Dix minutes et on s’fait déjà viré du bar. Record à battre » Ironisa la plus âgé, observant son frère s’allumer une clope dans le plus grand des calmes, semblant ignorer superbement la douleur superficielle du coup infligé par le videur.
Qu’importe ce qu’il se passerait, cette soirée ne finirait jamais bien. Elle ne le pourrait pas. C’était impossible.
Alors il sortit une cigarette de son paquet et l’alluma sans un mot avant d’observer un instant le ciel étoilé gâché par les lumières de la ville, laissant à l’alcool ingéré le temps de se répandre dans son organisme.
Et il rit, tournant son visage vers celui de Charlie « Tu l’as connaissais vraiment c’te gonzesse ou c'est juste qu'ton acting s'améliore de jour en jour quand il s’agit de foutre la merde dans les couples ? » Demanda-t-il, rieur, avant d’écraser sa clope du bout de sa godasse et claquer le dos de Charlie avec un poil trop de vigueur. « Aller, au suivant ! On s’fait le Bear-drink ? Si t’arrive à nous faire virer en moins de dix minutes SANS frapper personne, t’auras le droit de me donner un ordre, c'que tu veux. Et j’aurais pas le droit de refuser. Deal? » Sourit-il, les joues rougissant doucement sous l’ivresse naissante.
Quitte à passer une soirée de merde, autant en passer une digne de ce nom. Le genre de soirée dont les photos finiraient accrochées sur le mur de la honte.
Le genre de soirée qu’ils se rappelleront plus tard.
De celles qu’on essaie vainement de préserver ses gamins.
Des soirées inoubliables, pour le bon comme pour le mauvais.

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Charlie White
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Dim 16 Sep - 15:12
Charlie White

MIGHT BE MAD.



J'ai mal à l'oeil. Il m'a foutu son coude dans la pommette et ça m'lance autours de l'oeil.  J'pense que j'aurais encore la gueule défaite, demain. Ça m'fait sourire de satisfaction. J'ai peut-être un côté masochiste, je sais pas. J'aime surtout le chaos. J'm'ennuie quand y'en a pas. Quand tout se passe comme prévu. Pourquoi passer une soirée tranquille à boire raisonnablement , à rire comme un con comme tout les autres connards bien rangé de Fairwalk ? Pourquoi faire un barathon et se mettre une mine avec tout nos potes qu'on croisera dans chaque bar , si c'est pour faire comme tout le monde ? Recommencer toujours les mêmes soirées , rencontrer toujours les mêmes gens à qui on reparlera jamais. Baiser toujours les même filles ivre et pas farouches ? Nan. C'est pas mon  truc, nan. Moi j'aime le chaos. Moi j'aime quand rien s'passe comme prévu. Moi j'aime les cris , les pleurs et puis la colère. J'aime bien quand ça saigne et quand on s'enfuit en courant. J'aime bien courir quand j'entends les sirènes qui viennent pour nous arrêter. J'aime la musique forte et les pilules de toutes les couleurs. J'aime les os qui craquent et puis j'aime bien voir dans les yeux des gens , cette émotion que j'ai un peu de mal à comprendre, quand ça dérape. C'est quoi ? De la peur ? Du malaise ? J'sais pas trop. J'crois que ça a pas d'noms ou que j'suis pas assez cultiver pour le connaître , tu sais ?  Moi j'veux me faire viré de tout les bars de la rue , j'veux qu'on m'frappe si fort que j'en oublierais Maxine. Que j'en oublierais que j'ai mal. Que j'ai pleurer, ce soir.  
Et j'vois dans les yeux de Jude , qu'il est désespéré de me voir aussi décidé à faire n'importe quoi. J'vois qu'il s'attendait peut-être pas à ce que j'abuse autant. J'aspire la fumée de ma cigarette avec un calme pourtant olympien. J'suis calme mais c'est juste que j'ai toujours eut la colère tranquille, j'ai toujours eut une facilitée à sourire quand j'suis trop énervé. Je crois que c'est juste une façon comme une autre de l'exprimer.

« Dix minutes, gars. Dix minutes et on s’fait déjà viré du bar. Record à battre »  Je hausse les épaules, petit sourire satisfait de gosse qui comprends pas au visage.  Celui qui a fait une grosse connerie mais qui est pas puni pour ça, y'a la fossette sur ma joue qui apparaît quand j'fais ce sourire et ça m'donne un air de gamin. Quand j'étais p'tit , ma mère me pardonnait tout avec ce sourire. Et c'est peut-être pour ça que 16 ou 17 ans plus tard , j'fais toujours les mêmes bêtises. J'dis pas que je manque d'éducation. On pourra pas reprocher à ma mère d'avoir essayer.  Elle a tout donner pour que je sois sage. Mais, je le suis pas, qu'est-ce qu'on y peut ? Et j'passe une main distraite sur le haut de ma pommette un sourire stupide aux lèvres ,j'attends que Jude finisse la cigarette qu'il vient de s'allumer. Il rigole. Enfin.  « Tu la connaissais vraiment c’te gonzesse ou c'est juste qu'ton acting s'améliore de jour en jour quand il s’agit de foutre la merde dans les couples ? » Je me mets à rire à mon tour et puis j'inspire fort , l'air de la nuit qui s’infiltre dans mes poumons. « -Ça compte si j'te dis que sa tête me dis quelque chose ? Si j'l'ai baiser elle m'a pas marquer plus que ça, en tout cas. Et puis c'est pas moi qui fout la merde , c'est elles qui décident de tromper leurs copains. » Et ma propre réponse me fait bien rigoler, moi. Il écrase sa cigarette et me tape le dos , alors que d'un sourire , j'lui emboîte le pas .

J'crois que ça enclenche vraiment la soirée entre pote quand il me dit :  « Aller, au suivant ! On s’fait le Bear-drink ? Si t’arrive à nous faire virer en moins de dix minutes SANS frapper personne, t’auras le droit de me donner un ordre, c'que tu veux. Et j’aurais pas le droit de refuser. Deal? » Et je fais un sourire malicieux. Même pas besoin de répondre , j'le suis dans le rue suivante , un bar à cinq minute de marche , un qu'on fréquente peu parce que y'a souvent de la musique de merde. Je renifle avant de rentré , tape l'épaule de Jude. « -Mets ton chronos en marche et observes. » Je dis, confirmant par la même occasion que je suis bien trop sûr de moi et que j'ai sans doute une belle idée derrière la tête. J'vais taper personne , c'est promis.  Mais dans les conditions , on a pas dit qu'il y aurait personne qui me taperait. Ouais , là est la nuance qui vaut tout l'or du monde. Et c'est un espèce de bar dansant, il est encore bien tôt alors y'a pas beaucoup de monde encore. Des couples qui se rejoignent après le boulot et des jeunes qui viennent faire leurs before avant d'aller en boite parce que se mettre une race dans un bar , ça coûtera toujours moins cher qu'à l'intérieur d'une boite de nuit. Moi j'me dirige directement au bar, sortant mon porte feuille de ma poche avec une lenteur calculer , j'demande quatre shot de vodka et j'en glisse deux vers Jude , alors que d'un geste machinal , j'enchaine les deux shot. Ça m'file des relent d'alcool parce que c'est dégueulasse. Mais ça m'donne du courage pour la suite.
Là, tout prêt sur la piste de danse, alors que le Dj passe de la musique pop à gerbé , j'me glisse tout prêt d'un groupe qui danse ensemble. Deux couples et quelques autres garçon et filles , visiblement pas ensembles. Une petite dizaine de personne. J'retire mon sweat-shirt et puis mon t-shirt et glisse mes doigts contre la boucle de ma ceinture , je la défait tout doucement , jetant un œil à Jude qui semble presque pâlir. En quelque seconde , je laisse tomber mon pantalon au sol, bite à l'air et j'me mets à remuer , un sourire un peu fou au visage. « - Y'en a pas une qu'aurait envie de toucher ? Ça la fait danser. » Je dis , alors que l'un des gars , cache les yeux de sa copine et que deux autres se mettent à m'repousser parce que j'me mets à me rapprocher trop prêt des filles. Vas y , balance ton porc , j'en ai rien à foutre. Si seulement c'était ma première atteinte à la pudeur.  Ils sont tous outré , mais personne qui me frappe. Très bien , j'attrape ma pine et puis je ferme les yeux. Pas facile de pisser devant autant de monde. Ça finit par couler en quelques secondes et il faut pas plus d'une minute pour que le barman m'attrape par la nuque et m'tire en dehors du bar , alors que dans un rire gros et sonore , j'essaie d'attraper ma ceinture pour remonter mon pantalon sur mes hanches. Il me parle mais je l'entends pas. Sans doute parce que je m'en fou, je suis bien trop hilare par la flaque de pisse qu'est là , au milieu de la piste. J'suis encore plus hilare quand j'vois un gars et son regard un peu effarer croiser le mien. J'me laisse jeter dans la rue sans ménagement et j'attends Jude, encore à l'intérieur, espérant par la même occasion qu'il aura eut la bonne idée de ramasser mes fringues. Sinon, c'est pas grave , j'aurais froid.  « - T'as de la chance que j'appelle pas les flics. » Me dit le patron du bar et j'lui fais un sourire satisfait. « - Et toi t'as d'la chance que j'avais pas envie de chier. » J'me marre tout seul , cherche dans mes poches mon paquet de clope , grimace quand j'me rends compte qu'il était dans mon sweat-shirt. Tant pis.

J'aperçois Jude dans l'encadrement de la porte du bar , j'lui fais un sourire un peu bête.  « -Impressionné ? » Je dis, complètement ivre et bien trop mort de rire. J'm'adosse au mûr et puis j'renifle pour me calmer, hoquetant un peu tant j'ai du mal à respirer.  « - A ton tours de te foutre à poil dans le prochain bar. Mais avant , faudra qu'tu trouve une fille et que tu lui déclare ton amour comme ça. »

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Jude Miller
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Dim 16 Sep - 21:03
Jude Miller
Broken

Broken-Jude When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


Charlie sourit, confirmant par ce simple geste qu’il acceptait le défis que venait de lui lancer son frangin.
Et Jude sourit en retour, enhardit par l’alcool ainsi que l’air frais de cette fin de soirée.
Il savait que mettre le tatoué au défi était une mauvaise idée. A fortiori ce soir alors que ce dernier était empli de colère.
Cette colère sourde, glacée qui ne le quittant véritablement jamais, mais semblant prête à exploser en cette soirée chaotique.
Car ce que Charlie cherchait, c’était bel et bien le chaos. Et ce soir sans doute plus que jamais.
Alors plutôt que de se laisser emporter dans un tourbillon d’emmerdes inéluctables, Jude préférais autant sauter directement dedans à pieds joints.
Quitte à finir à l’hôpital ou en prison, autant s’en amuser un peu avant plutôt que de se prendre la tête inutilement.
Il avait promis à Charlie qu’il resterait auprès de lui jusqu’à ce qu’il s’endorme et il était bien décidé à tenir sa promesse.
Tout comme il tiendrait celle qu’il venait de lui faire en lançant ce défi, quelque soit son gage.
Il était bon joueur.
Et il voulait surtout sortir Maxine de la tête du châtain, quoi que cela lui en coûte.
Puis bon, une nouvelle photo sur le mur de la honte, c’était toujours ça de prit.

« -Mets ton chronos en marche et observes. » Qu’il dit, Cha, pénétrant dans leur second bar de la soirée, un sourire goguenard aux lèvres alors qu’il leur commandait deux verres de Wodka chacun.
Jude s’installa au bar et se prit à observer les lieux, silencieux, vidant son premier shot d’une seule traite avant de fixer un temps d’arrêt sur l’un des groupes de la soirée.
Le plus voyant de ce bar en partie déserté à cette fin de soirée, une heure avant l’heure de pointe estimée. Le groupe que Jude devina être celui choisi par Charlie avant même qu’il n’ai eu le temps de s’en approcher.
Le tatoueur avait toujours adoré foutre la merde dans les couples et quelque chose disait à Jude qu’après ce qu’il venait de se passer avec la métisse, cette passion n’allait faire que croître tout au long de la nuit à venir. Sûrement même des suivantes, d’ailleur.
Ne quittant pas Charlie des yeux lorsque celui-ci s’approcha du groupuscule que le brun avait lui-aussi repérer, il marqua quelques secondes d’arrêts en voyant son frère retirer son Sweat-shirt le plus naturellement du monde.
Il ne comprit ce que Cha s’apprêtait à faire qu’une fois son que T-shirt eut rejoint son premier vêtement sur le sol.
Non.
Non non non et non.
Vidant cul-sec son second shot, prêt à prendre ses jambes à son cou sitôt que les autres clients auraient compris ce qui se tramait sous leurs yeux, Jude ne pus retenir un rire franc et alcoolique de convulser son corps lorsque son cadet se retrouva la bite à l’air en plein milieu de la piste de danse.
Et son rire redoubla d’autant plus lorsque ce dernier se prit à faire l’hélicobite, faisant se retourner la plupart des clients présents, excédé par un tel manque de pudeur.
Mais Charlie n’avait jamais été du genre pudique.
Simplement qu’il évitait en général de se balader cul nu dans des lieux publics.
Il avait déjà eu suffisamment d’emmerde avec la police pour des histoires similaire étant plus jeune.
À cette pensée, Jude hoqueta d’hilarité.

Il aurait voulu être outré, peut-être même en colère de voir son meilleur pote se donner ainsi en spectacle. Saoulé même d’avoir vu sa queue deux fois en trois heures, mais la vérité était qu’il trouvait ça drôle. Diantrement drôle.
Peut-être qu’il avait déjà trop bu pour gérer l’évennement avec le sérieux qu’on aurait attendu de lui. Sûrement même. Mais au final qu’importe. Il riait, et ça faisait un bien fou.
Ce ne fut que lorsqu’il aperçut la gerbe d’urine sortir du sexe de Charlie que son rire stoppa, ses yeux exorbités de consternation, assailli par les deux neurones de bon sens qu’il lui restait.
Il était allé trop loin. Encore.
Mais Jude ne pouvait que se montrer admiratif d’un tel esprit combatif.
Avec ça, aucune chance qu’il ne gagne son défi.
Couvrant sa bouche de sa main, il observa hilare un Charlie à moitié nu se faire jeter en dehors du bar, les yeux humides alors qu’il se levait d’un bon et partait ramasser le reste des affaires de son frère laissés au sol sous le regard mauvais des autres clients.
Toujours mort de rire, il s’inclina devant eux en signe d’excuse avant de franchir la sortie dans plus demander son reste. « -Impressionné ? »  Convulsant sous ses rires incontrôlables, Jude hocha la tête avec sincérité, lui balançant ses fringues sans aucun ménagement. « Leur bar va puer la pisse pendant des heures » Pouffa-t-il, décidément déjà bien fait.
Cependant, toujours pas assez pour être préparé au défi qui allait suivre.   « - A ton tours de te foutre à poil dans le prochain bar. Mais avant , faudra qu'tu trouve une fille et que tu lui déclare ton amour comme ça. »  « T’es sérieux là ? » Qu’il lui demande, les sourcils froncés et la bouche ouverte tel un poisson hors de l’eau. Il ne riait plus.
Si Jude s’était bien sûr déjà retrouvé la bite à l’air devant un public, c’était le plus souvent lorsque, fin bourré, il se décidait à pisser au beau milieu d’une rue passante. Ou lorsqu’il faisait tomber le bas après avoir suivi le mouvement lancé par un autre.
Jamais encore il ne l’avait fait de lui-même, sans autre raison qu’un pari débile qu’il avait lui-même lancé. L’homme était un suiveur plus qu’un instigateur.
Grimaçant, il se renfrogna quelque peu avant de hausser les épaules d’un air dépité. « Bien sûr que tu l'es putain… Va t’faire enculer sérieux » Il avait promit. Et Jude tenait toujours ses promesses. « J’te jure que si j’me fais embarquer par les flics, t’as intérêt à payer ma putain de caution »

Lorsqu’ils pénétrèrent dans leur troisième bar de la soirée, Jude s’empressa de commander un nouveau verre de Whisky qu’il avala cul-sec avant de scruter la salle des yeux, une boule au ventre et la gorge nouée par l’appréhension.
Si son esprit embué d’alcool était en partie déjà bien anesthésié, il était encore assez conscient de ce qu’il faisait pour savoir qu’il était sur le point de se foutre dans une merde noir.
Fusillant une ultime fois Charlie du regard, il se gifla mentalement d’avoir proposé un tel jeu avant de se parer de son plus beau sourire et, même pas sûr de réussi à marcher droit, se dirigea vers une table composé entièrement de femme.
Hors de question qu’il complique encore sa tâche déjà bien assez complexe comme ça sans qu’il n’ai à rajouter des petits amis jaloux dans son équation.
Il n’était pas Charlie. Il ne tirait aucun plaisir ni à briser des couples, ni à se manger un coup de poing en pleine poire.
Ce qui risquait fortement d’arriver d’une façon ou d’une autre au cours de la soirée
Se plantant devant les jeunes femmes tout sourire, il choisit la première à lui répondre d’un sourire timide avant d’inspirer un grand coup et fermer les yeux.
Derrière lui, il pouvait sentir le regard de Charlie l’observant. Jubilant même.
Les lèvres pincées, il rouvrit les yeux et attrapa le verre encore plein d’une des jeunes femmes pour le siffler sans la moindre once de gêne et se donner le reste de courage qu’il lui manquait. « HEY ! »
S’injuria la jeune-femme, mais Jude ne l’entendait plus.
Laissant sa veste légère tomber au sol, il passa son T-shirt par dessus ses épaules sous le regard mortifié des jeunes femmes semblant avoir compris qu’il se passait quelque chose de peu souhaitable.
Ignorant leurs cris d’offuscation, il déboucla sa ceinture d’un geste rapide, les mains tremblant alors qu’il descendait sa braguette avant d’avoir le temps de trop réfléchir à son geste et faire machine arrière. De toute manière, il était déjà allé trop loin.
Inspirant une dernière fois, il baissa son froc d’un coup sec, offrant sa queue aux regards des trois jeunes femmes.
« J’TE CONNAIS PAS, MAIS JE SAIS DEJA QUE T’ES LA FEMME DE MA VIE, LA MERE DE MES ENFANTS ET CELLE QUE J’AIMERAI JUSQU’A C’QUE LA MORT NOUS SEPARE ! EPOUSE MOI ! »
Cria-t-il d’une voix rauque, enraillée par l’alcool alors que dernière lui, il entendait l’agitation du bar suivant son geste.
Il eut tout juste le temps de remonter son pantalon que déjà il sentait les phalanges d’un homme frapper contre sa tempe, sûrement alerté par le cris strident de ses pauvres victimes.
Jude chancela, une violente douleur vrillant on crâne alors qu’il regardait hébéter vers l’origine du mal.
« T’VEUX CREVER ESPECE DE SALE PERVERT ? » S’égosilla l’inconnu, faisant doucement grimacé le brun dont la tête le lançait dangereusement.
Il avait la gerbe.
« Non… j’voulais… Voulais... » Silence. Jude porta une main à sa bouche, assailli par une nausée soudaine avant de répandre le contenu de son estomac sur l’homme lui faisant face, observant son visage contracté prendre une teinte rouge vif.
Il était dans la merde. Tellement dans la merde…
Et il avait toujours la gerbe...

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Dim 16 Sep - 23:14
Charlie White

CHAOS THÉORY


2006, Salle de colle  d'un collège perdu au milieu d'une petite ville du Connecticut

« -T'es encore là ? » Il me dit , sur le ton de la rigolade, assis à demi affalé sur son bureau et puis moi , ça m'fait rire « -Et toi aussi ? » Il hoche la tête. Ça a commencer comme ça , Jude et moi. Au début , on parlait que pendant nos heures de colles. C'était un peu le seul à me parler dans toute l'école. J'dirais pas que j'étais particulièrement rejeter ni rien . Mais, j'avais l'air un peu … Comment dire ? Un peu en marge ? Les autres enfants trouvaient que j'faisais trop de conneries. Au début c'est drôle et puis très vite, ça va trop loin pour eux. J'sais pas. Ma maman dit que c'est parce que j'ai vécu des trucs qui sont pas facile. Elle dit à ce connard de Fred que je suis perturbé. C'est même pas vrai. Je suis ni perturbé, ni rien du tout. C'est juste que je m'ennuie quand j'suis juste assis là. À rien foutre et tout.  On m'parle de trucs qui servent à  rien et je dois écouter sans rien dire. Et puis cette fois , j'ai rien fais en plus. C'est M. Trévors qui a déchirer le dessin que j'faisais tranquillement au fond de la classe. 'Faut pas qu'il vienne se plaindre si ont mets de la colle glu dans son sac, ensuite. En plus , il avait aucune preuve que c'est moi. J'ai été discret. Alors je m'en fou, il peut pas l'dire à ma mère. Le surveillant nous dit de nous taire et j'lui fais un doigt dès qu'il se retourne, sourire satisfait sur mon visage.  « -J'ai mis de la glu dans le sac du prof d'histoire. » Je chuchote et on rigole tout les deux. Jude il est dans une autre classe mais, c'est mon seul vrai copain. Sauf que quand c'est l'heure de la récré, il est avec ses autres copains et puis moi j'veux pas le déranger. Et j'aime pas le foot et les autres trucs auxquels ils jouent tous. Donc j'reste dans le couloir en attendant la prochaine heure de cours. Les seuls moments où ont peut vraiment s'voir, c'est quand on est en colle ensemble et puis qu'on rentre chez nous ensemble aussi. Et j'aime bien ces moments. Alors c'est vrai que parfois, j'fais exprès de faire des bêtises. Mais, cette fois, j'ai rien fait. « - Il a déchirer mon dessin. » Je dis et Jude hoche la tête , sa bouille de môme compréhensive , qui veut faire le grand quand même. « -Bien fait pour lui alors. » Il me réponds et on s'fait un sourire.

Maintenant :

On a une drôle de relation , avec Jude. Il est bien différent de moi. C'est un garçon plutôt simple et plutôt tranquille tandis que moi , je suis ni sage , ni tranquille. J'dirais pas non plus qu'il est si différent mais , on se ressemble pas. De base , Jude vient pas d'une famille cassé. C'est lui, qui a casser sa famille parce qu'il pouvait plus les supporter. Et j'vais pas dire que je le juge. Si j'avais eut la même mère que lui , peut-être bien que je serais plus tranquille et peut-être bien aussi que j'aurais envoyer chier tout le monde. Je sais pas. On se ressemble pas , c'est tout. Il est calme , Jude. Il rigole beaucoup et puis il pardonne vite. C'est un mec plein d’espoir et je crois que de base , j'me dis que si il avait pas croisé ma route et si on était pas devenu amis, Jude aurait pu devenir quelqu'un. Un mec important et tout. Et peut-être que moi je serais en taule , que j'aurais fait n'importe quoi , peut-être que j'aurais vraiment pas de limites. Déjà que les miennes sont assez fines. Alors on est tout les deux dans le juste milieu qu'est notre vie. Dans une espèce de relation fusionnelle. Couille gauche , jamais sans couille droite. Sinon , c'est un putain de handicap. Et nos enfants seront amis. Et nos femmes se plaindront de nous l'une à l'autre. Et quand la mienne me jettera , c'est chez lui que j'irais vivre. Et quand on sera trop vieux et trop fripé. Que on sera gâteux et que nos enfants eux-même , dans la plus grande ingratitude , ne voudront pas de nous , on sera le duo de vieux le plus beau de notre maison de retraite.  Et ça c'est une certitude. Quoi qu'il arrive. Jude au dessus de tout. Jude au dessus de tout le monde. Sauf maman. Mais , Jude au dessus de tout les autres. Les femmes , les amis, le boulot. J'me coupe la bite pour lui. Et crois-moi quand j'te dis que j'me couperais pas la bite pour n'importe qui. On a un drôle d'équilibre , Ju et moi. On sait pas trop d'où ça vient. Peut-être parce que quand j'étais petit , j'avais pas trop de copains.  Ou peut-être bien que c'est le destin. Une autre merde dans le genre. Moi j'pense juste que Dieu à oublier de mettre nos initiales à chacun sur nos poignets. J'pense qu'en fait, c'est Jude mon âme liée. J'pense qu'en fait, on est juste amoureux l'un de l'autre sans franchement l'être. Parce que si j'pense à baiser Jude , ça m'donne la gerbe.  C'est un nouveaux type d'amour.

« T’es sérieux là ? » Je fais un grand sourire. Un de ceux qui laissent pas trop de doute. « Bien sûr que tu l'es putain… Va t’faire enculer sérieux  J’te jure que si j’me fais embarquer par les flics, t’as intérêt à payer ma putain de caution. » Je hausse les épaules. « -J'peux pas, j'ai plus de thune. » Réponse de connard de base qui me fait même pas sourire, pour une fois. J'voudrais bien, être assez ivre pour plus être triste. J'y arrive pas.  Alors on finit par juste marcher vers le prochain bar. C'est ouf comme tout s'enchaine vite ce soir. C'est fou comme j'ai envie de boire jusqu'à tomber dans l'coma aussi. Et je me pose. J'me dis que dans l'état d'esprit où j'suis , de toute façon , les problèmes viendront d'eux-même Jude boit du whisky. Il est ivre et il tangue. Il s'approche d'un groupe de trois pétasses attabler. J'inspire, prêt à m'délecter de mon spectacle préféré : Voir Jude se prendre une claque après avoir accepter un de mes défis stupide. Et tu sais, ça arrive bien trop souvent. J'glisse mes doigts autours de la pinte pleine qu'on vient de servir au mec à côté de moi , la finit cul-sec devant le mec abasourdit. Il se lève, je me lève même pas , lève seulement le poing. Il m'attrape par le col. Celui-là a pas eut peur. Ça m'fait un peu sourire mais j'peux plus regarder le spectacle alors j'fouille dans ma poche pour lui coller un billet sur le torse. Et tout ça , en silence. Putain. Ça m’énerve de pas pouvoir lui casser la gueule. Quand je me retourne , Jude il a le cul à l'air et il est en train d'hurler sur une fille son amour. Une scène que j'aurais regretter toute ma vie de ne pas avoir vu.  Et alors qu'il est en train de crier, j'vois un mec qui a même pas l'air d'être le videur se lever et attraper Jude par le bras avant qu'il se mange une salade de phalanges dans la gueule. C'est le moment où moi j'interviens.

Y'a un attroupement tout autours d'eux et j'ai du mal , malgré mes centimètres de plus que presque toute l'assemblée , à voir ce qui se passe, je joue des coudes pour me frayer un chemin et quand j'arrive enfin, le gars est couvert de vomi et y'a un espèce de silence gênant. Il est rouge de honte et j'crois que mon frère à pas terminer de dégobiller. Y'a mon rire qui fend le silence. Brut et sonore. L'autre à le visage si rouge qu'on dirait qu'il a prit un putain de coup de soleil sur la gueule et la vue empire mon hilarité alcoolisée. Il a à peine le temps de lever le poing sur mon frère qui essaie de retenir le second round de vomi que j'm'interpose. Un coup de poing parce qu'il vient d'attaquer Jude alors qu'il est malade. Un autre parce qu'il vient de le frapper y'a quelques seconde. J'le tiens fermement par le col pour pas qu'il tombe. Encore un autre pour les intérêt et puis je le laisse tomber par terre, il pisse le sang du nez. J'me mets à rire. « -Tu m'as dégueulasser les mains , connard. » Je dis , la main pleine du vomi que Jude avait déversé sur son t-shirt. Ça pue. Et j'observe le videur , j'vois qu'il s'écarte pour laisser passer les policiers qui viennent d'entrée. J'attrape Jude par le bras et j'rase les murs alors qu'ils s’avancent vers l'attroupement  autours du gars par terre pour venir nous chercher j'me rue vers les toilettes et puis d'un geste du coude , à travers le gros sweat-shirt que je porte, je pète la fenêtre. « -J’espère que t'es en forme pour courir parce qu'on à plus une thune pour payer nos cautions. » Il faut grimpé sur les toilettes pour accéder à la fenêtre, c'est glissant de la pisse de millions d'autres gars avant nous et j'suis trop bourré pour pouvoir penser seulement tenir d'un équilibre parfait. J'ai peur que la chasse d'eau cède sous mon poids. je recouvre mon poing de mes manches et le lance dans la fenêtre avec force. La vitre se brise et on retire le plus vite possible les gros morceaux de verres qui nous barre la route.  Je me glisse sur le rebord de la fenêtre , Ju attends que je passe pour pouvoir grimper plus haut.Je fais un doigt alors que les flic arrivent lentement dans la pièce. Je disparaît par la fenêtre et saute , non sans m'éclater le menton contre le rebord en béton un peu plus bas. Heureusement , je ne me pète ni dent , ni ne me mord la langue. Un petit miracle en soit . Je recule un peu pour laisser la place à Jude de sauter et alors qu'il saute et me rejoint avec plus de facilitée que moi et mon gros gabarit de merde, j'lui fais signe en riant , qu'il faut courir.

Et ont court. On court plus encore que ce qu'on avait prévu. On dépasse ma voiture et on s'en va bien bien loin. On court et on court encore. Sans s'arrêter. Et quand enfin à bout de souffle on s'arrête de courir, c'est à mon tour de gerbé d'avoir trop secouer l'alcool à l'intérieur de moi. J'ai le menton qui saigne et derrière moi , j'entends un flash. Je ne me tourne même pas. Pas besoin de demander ou de vérifier. C'est Jude qui prends encore un selfie avec moi qui gerbe et qui saigne derrière lui. Encore une photo qu'on montrera pas à nos gosses, alors je lève un derniers doigt d'honneur et quand j'ai enfin fini d'me vider l'estomac j'léve la tête , plus ou moins requinqué. « -Putain. Ça fait du bien. On est où au fait ? » J'regarde autours de moi, petite rue pas très loin de chez Jude et ça fait quand même une petite trotte depuis le bar.  On a du courir longtemps. J'inspire l'air frai de la nuit qui s'offre à nous. «- J'ai envie de niqué. » Je dis , cherchant dans mes poches mon téléphone portable. Je ne le trouve pas. « -Tant pis, j'me branlerais quand tu dormiras. » Et puis j'attrape mon frère par les épaules. On a l'odeur et l'allure de deux clochards. Et tu sais quoi ? C'est bien comme ça que je nous préfère. « -Rentrons chez toi. J'pense que je suis prêt à dormir, là. Ou à t'mettre ta race à Street figt'. »

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Lun 17 Sep - 1:01
Jude Miller
Broken

Broken-Jude When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


«J’te jure que si j’me fais embarquer par les flics, t’as intérêt à payer ma putain de caution. » Avait dit Jude une dizaine de minutes plus tôt à Charlie « -J'peux pas, j'ai plus de thune. » Que lui avait répondu ce dernier, faisant doucement grogner un Jude passablement saoulé par la perspective de la fin de soirée naissante de son attentat à la pudeur prochain. « C’est pas mon putain de problème ça ! T’auras qu’à vendre ton cul s'il le faut » Qu’il avait lâché, partant d’un pas décidé vers le bar.

Et ils y étaient, à cet instant que Jude avait tant redouté.
Ils étaient dans la merde. Ou du moins, il était dans la merde lui.
Hagard, le brun retenait du mieux qu’il le pouvait la nouvelle salve de nausée le gagnant.
Ses oreilles sifflaient et sa vue se brouillait alors que son estomac semblait bien décidé à danser la coucaracha jusqu’à tant d’avoir terminé sa vidange.
S’il ne parvenait pas à retrouver le contrôle de son corps au plus vite, Charlie risquait de devoir jouer la pute plus tôt que prévue.
Sans doute qu’il pourrait toujours le briefer sur Tom au besoin. L’homme avait l’air de savoir payer gracieusement les prostitués, pour ce qu’il en avait vu.
Souriant comme un con à cette pensée, il ne vit que trop bien le poing de l’homme menaçant d'abattre une nouvelle fois sur lui, sûrement agacer par ce sourire pourtant étranger à toute cette histoire.
Jude n’était pas fier, non. Il était simplement fin bourré et nauséeux.
Le pire, c’était que son mal-être n’était même pas tant dû que ça à l’alcool. C’était la migraine née du coup que l’homme lui avait porté qui lui avait retourner l’estomac.
Et ce goût acide sur sa langue ne l’aidait pas beaucoup à se sentir mieux…
De même que cet attroupement de gens se réunissant autour de lui et l’empêchant de respirer correctement.
Il suffoquait.
Et il devait se faire violence pour ne pas regerber, les restes dégoulinant de son précédents renvois coulant de son menton jusqu’à son torse. Super…
Derrière lui, Jude entendait le rire de Charlie fendre le brouhaha ambiant. Un rire qu’il rencontrait entre mille, capable de l’atteindre même lorsque plus aucun autre son ne l’atteignait.
Se penchant rendre le reste de son repas, survivant du premier voyage s’explosant contre ses vêtements restés au sol, il eu tout juste le temps de se redresser que déjà il voyait son frère marquer de ses phalanges le visage de son agresseur.
Et tel l’attardé qu’il devait paraître être aux yeux des badauds le jugeant du regard, Jude sourit pleinement de cet acte.
Il était bien trop saoul pour tenter de retenir son frère. Et de toute manière, il n’était même pas sûr d’en avoir envie.
Non. Il était heureux et même fier de voir Charlie le défendre de la sorte. Jubilant presque de voir l’autre homme démunie face à la masse qu’était le châtain.
Il n’avait pas honte, non. Sa virilité ne souffrait d’aucun comparatif lorsqu’il s’agissait de Charlie.
Lorsqu’il était en capacité de se défendre, il le faisait. Lorsqu’il ne l’était plus, il était reconnaissant de voir que son frère était toujours là pour prendre sa défense, même et surtout lorsqu’il était le premier responsable de ce qui lui arrivait.

C’était comme ça depuis toujours.
Leur amitié était fondée sur ça depuis ses prémices.
Ils s’étaient toujours soutenus dans l’adversité. Que ce soit celles des heures de colle, des cours soporifiques qu’ils avaient nombre de fois séché, des emmerdes avec les autres camarades de classe, des filles ou encore les soirées merdique comme celles-ci.
S’il était dans la merde, Jude savait qu’il pouvait compter sur Cha. Et Cha savait qu’il pouvait compter sur Jude.
Quoi que physiquement inférieur au tatoueur, il n’était pas si rare que l’ouvreur se retrouve à rejoindre une bagarre que le tatoué avait du mal à mener seul ou encore à faire diversion lorsqu’il rentrait dans une embrouille devenu incontrôlable.
Dans un cas de figure comme dans l’autre, Jude répondait présent.
Et si quelqu’un osait lever la main sur lui, Cha la lui cassait sans plus attendre.
Si Jude n’aimait pas particulièrement la violence, il ne put s’empêcher de sourire à la vue de Charlie explosant le nez de ce connard. « -Tu m'as dégueulasser les mains , connard. » Et il rit, grassement, à gorge déployée, même pas bien sûr de savoir pourquoi il riait exactement.
Maintenant qu’il avait vidée le surplus d’alcool de son estomac, il se sentait mieux.
Maintenant que les badauds s’étaient écartés pour laisser passer le videur et les flics, il pouvait enfin respirer.
Se laissant attraper par le bras et tirer telle une vulgaire poupée de chiffon jusqu’aux toilettes, Jude se prit à en rire d’autant plus, sa gerbe humide coulant toujours sur son menton.  « -J’espère que t'es en forme pour courir parce qu'on à plus une thune pour payer nos cautions. »  « J’ai froid » Lâchat-t-il pour toute réponse, serrant son torse nu entre ses bras tout en observant Charlie monter sur les toilettes et exploser la vitre dans un équilibre plus que précaire.
Et il se marre lorsqu’il voit la masse qu’était son frère s’extirper de là par le petit trou qu’il venait de percer. Et il rit d’autant plus en entendant le cri de douleur de ce dernier lorsque son menton heurta le mur de l’autre côté.
Mais il ne prend cependant pas le temps de rire bien longtemps, suffisamment conscient pour savoir que si les flics l’attrapaient, là il allait vraiment passer un sale quart d’heure.
Alors il monte à son tour sur la lunette des toilettes, tanguant dangereusement alors qu’il se tient au rebord de la fenêtre et extirpe son corps à demi-nu au travers de cette dernière, taillant son torse d’un bout de verre mal brisé « Fait chier ! » Qu’il jure, atterrissant au sol avec plus de grâce qu’il ne s’en serait cru capable dans son état.
Et alors qu’il entendait les poulets jurer dans les toilettes, il emboîtait le pas de son cadet et filait à toute vitesse le plus loin possible d’ici sans demander son reste.

L’air frais fouettant son visage avait au moins ça de bon qu’il permit de le dégriser quelque peu.
Plus il courrait, plus Jude sentait sa gorge asséchée par l’alcool le brûler, mais plus il semblait peu à peu reprendre pied dans la réalité.
Et lorsqu’enfin ils stoppèrent, la poitrine et la gorge en feu, ce ne fut que pour que Charlie dégueule à son tour son repas noyé dans les quantités astronomique d’alcool qu’il avait ingéré.
Et tel un instinct de survie, fléau de notre société moderne, Jude brandit son téléphone portable heureusement rangé dans la poche arrière de son jean afin d’immortaliser l’instant.
Nouveau souvenir à accrocher sur son mur. Charlie en train de gerber, immense flaque à ses pieds colorant le goudron. « Dit Cheeeeeeeeeze » S’esclaffa-t-il, son rire redoublant d’intensité en réponse au doigt bien sentit que lui adressait le tatoué. « -Putain. Ça fait du bien. On est où au fait ? » « J’sais pas » Répondit Jude du tac au tac, avant même d’avoir prit la peine d’observer les lieux. « Pas loin d’chez moi j’crois… J’reconnais ce banc là-bas » Et il rit, encore, avant de sourire à Charlie.
Le regard moqueur lorsque ce dernier lui dit qu’il avait envie de baiser.
Après tout, c’était pas comme si Jude l’avait surpris en train de le faire moins de 5h auparavant…
Riant à cette pensée, ce fut à son tour d’offrir son plus beau doigt au châtain en réponse à ses mots. « -Tant pis, j'me branlerais quand tu dormiras. » « T’auras qu’à t’branler dans ma douche, ça m'évit'ra d'avoir à nettoyer derrière toi... »

Ouvrant le chemin jusqu’à chez lui, il tâta ses poches arrières à la recherche de ses clefs, soulager de les y trouver plutôt que dans sa veste. Encore un peu et il aurait été forcé d’appeler un serrurier. Et pas avant demain matin…
Pénétrant son appartement, il jeta ses clefs sur la table basse avant de se laisser choir sur son lit, sa tête lui pesant et son corps gelé par l’air du dehors frissonnant au contact de ses draps. « Tu connais la maison, fait comme chez toi »
Se penchant chercher son paquet de clopes sur la table, Jude s’en alluma une qu’il savoura avec délectation, ses poumons endommagés par sa course effrénée ravis de retrouver leurs douces tortures. « Si tu prends une douche, t’peux prendre la serviette bleue. j’l’ai pas encore utilisé. Si t’allumes la play, j’prends Chun-Li »
Se redressant avec difficulté, il se trainant jusqu'au lavabo de sa cuisine et s'observa dans le minuscule miroir au dessus de son évier.
Son visage maculé de sang et de vomit séché n'était pas des plus agréable à contempler. De même que la griffure sanguinolente sur son torse.
La tête lourde, il mouilla un morceau de sopalin afin de se débarbouiller sommairement et partie enfiler un nouveau T-shirt, rassurer par cette chaleur bienvenue.

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Lun 17 Sep - 20:54
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BAD BOI.




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Lun 17 Sep - 22:49
Jude Miller
Broken

Broken-Jude When-Kit-Walks-Room-Just-Like-Yo-What-Up


S’observant une dernière fois dans le miroir minuscule de sa toute aussi ridicule cuisine, Jude se passa un dernier coup d’eau sur le visage avant de se sourire d’un air satisfait.
Si ce n’était l’ouverture à son arcade, il aurait presque pu nier avoir été impliqué dans une quelconque merde au cours de la soirée.
Malheureusement pour lui, cette blessure encore sanguinolente était là pour lui rappeler que si. Il avait merdé.
Mais bien trop saoul pour s’en soucier, il se contenta de tamponner cette dernière à grand coup de sopalin avant de se laisser retomber sur son lit dans un gémissement de bien-être, offrant un sourire plein et Alcoolique à son rat grignotant tranquillement le contenu de sa gamelle.
Ce que ça devait être cool d’être un rat. La vie était courte, mais intense.
On passait sa journée à bouffer, chier, jouer et se faire papouiller.
Une vraie vie de pacha.
D’autant que Gon n’était pas le plus malheureux des rats.
Si sa cage ne valait certes pas la liberté de l’extérieur, elle restait plus grande que la majorité de celles qu’il voyait en animalerie.
Et lorsqu’il était seul avec lui, il n’était pas rare qu’il laisse son colocataire sortir et se balader librement dans l’appartement.
Une fois la lunette des WC baissée et la fenêtre fermée. Bien entendu.

Se passant une main sur le visage, il soupira bruyamment, sa tête toujours douloureuse.
L’autre connard ne l’avait pas raté.
De toute façon, Jude n’avait jamais été du genre chanceux dans sa vie.
Si une merde devait arriver, elle allait forcément lui arriver à lui.
A fortiori lorsqu’il sortait avec Charlie qui lui avait une chance de cocue.
C’était injuste, mais c’était ainsi.
Au moins le brun savait-il qu’il pouvait compter sur son cocu de frangin pour le sortir de sa malchance lorsque celle-ci se faisait trop présente.
Comme ce soir, alors que les flics se pointaient l’arrêter pour attentat à la pudeur.
À cette pensée, Jude se marra comme un con. Attentat à la pudeur. Rien que l’appellation avait de quoi provoquer l’hilarité.
Ca voulait à la fois tout et rien dire. Ca en était risible.
En quoi montrer sa queue molle comme un chewing-gum pré-mâché allait-il atteindre à la pudeur de qui que ce soit ?
Tout le monde avait déjà vu une bite au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que celle de son père, de son frère ou de son copain. Qu’importe au final. Ce n’était qu’une bite. Il n’allait rien en faire de plus.



Mettant de l’eau à chauffer dans sa bouilloire, il observa son frère sortir de la douche quelques minutes plus tard. Torse nu.  « -Heh, j'pourrais te prendre des fringues demain ? Les miennes sont pleines de sang. »  « T’as vraiment besoin de m’le demander ? » Répondit-il, un sourire en coin alors qu’il lui indiquait son armoire du regard.
Il pouvait bien prendre ce qu’il voulait dedans, pour demain ou pour cette nuit.
De toute façon, Jude savait que ce qu’il prêtait à Cha n’était jamais perdu. Au pire, il le retrouvait dans la sienne.
« J’te fais des nouilles ? » Proposa-t-il, n’attendant pas même sa réponse que déjà il sortait un deuxième plat et les remplissait tout deux d’eau bouillante avant de les poser sur sa table basse et se laisser tomber sur son lit, attrapant sa manette tout en observant Charlie s’approcher de lui sans aucune grace.  « - Chun-li c'est un perso cheaté. J'te nique avec Dalsim. » « Mon cul tu m'nique ouais » Qu’il répond, rajoutant « C’est pas un perso cheater en plus » le plus sérieusement du monde. « C’est un perso cheater ET sexy ! Là est toute la différence »
Et il rit, d’un rire gras, alcoolisé, manquant de faire tomber sa cigarette sur son lit par ce fait alors qu’il allumait la play sur l’écran de sélection des personnages. « D’toute façon ce jeu, c’est plus pour la branlette que pour le combat. Fait pas genre »
Démarrant la partie, il ne prit pas longtemps à la gagner, terminant Charlie sur un perfect le faisant sourire jusqu’aux oreilles alors qu’il se penchait attraper son plat de nouilles sertie de baguettes bon marché et qu’il commençait à le manger avec appétit. « T’as eu la branlette, j’ai eu le combat, c’est la vie mon frère ! On peut pas tout avoir dans la vie haha »
Observant son frère, il lui tira la langue d’un air enfantin avant de lui indiquer sa propre bouffe d’un mouvement de menton. « Le jour ou j’aurais un gosse, j’passerais ma journée à jouer avec lui à la play… »

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